Tchouk Tchouk Nougâh,
scribleruss
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Lundi 26 novembre 2018, 7.13
... La chaudière faiblit, c'est à dire que les radiateurs surchauffent, que la sonde ou un thermostat a clamsé, je me les caille, je me les gèles, ... mais " Les " représente qui ou quoi ..
Le, la, les, pronoms personnels, compléments d'objet direct du verbe ... Quand je vous disais ... La place des pronoms personnels varie selon la ou les personnes qui ...
Donc il faut que je me réchauffe les doigts ... et je poursuis sur ma lancée d'hier, oui parce qu'il y a un hier et peut-être, peut-être un demain ...
Je cite toujours François Rollin qui est un humoriste, journaliste, diplômé de l'École supérieure des sciences économiques et commerciales (ESSEC ) et enfin fondateur du groupe de chanson burlesque Tchouk Tchouk Nougâh, qui enregistre quelques disques dans les années 1980.
Et comme le burlesque c'est aussi mon truc ...
" André Breton cite, dans son dictionnaire abrégé du surréalisme, un exemple édifiant de verbigération, avec la phrase que voici :
« je suis le devoir du tri-mystère, tri-mystère du Finistère, des Trelendious et des tredious, des trébendious ; le gim de l'air de l'erme, le giderme, le citerne, le cin de terme de la terme en terme, le gim de l'air en trême »
Eh ben ça, c'est typiquement de la verbigération.
L'ami Robert donne quant à lui de la verbigération une définition plus sombre, en parlant de « discours incohérents avec répétition, altération de mots et néologismes nombreux, que font certains malades atteints de manie ou de démence ».
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. On se gardera de confondre la verbigération avec la glossolalie, qui est plutôt une verbigération à caractère religieux, ainsi qu'avec la logorrhée, qui est un flot de paroles irrépressible, mais pas forcément dépourvu de sens.
On mettra également dans une autre colonne, celle des troubles pathologiques du langage, la paragraphie, la paraphasie, ou le paragrammatisme, qui sont source de fautes parfaitement involontaires le plus souvent dues à des lésions cérébrales, notamment dans l'aire de Broca, là où se tient l'essentiel du langage.
C'est, vous vous en souvenez, dans l'aire de Broca, localisée en 1861 par le docteur Paul Broca, que sont, en quelque sorte, produits les mots que nous disons, alors que la compréhension de ces mêmes mots s'opère dans l'aire de Wernicke, du nom du psychiatre polonais qui l'a identifiée, le docteur Carl Wernicke, un pote à Broca. - Simone ? - Oui ! Je forge des braises de brise dans le grand knout, le knout de l'azote, mon pote de Knokke le Zout, qui chante la popote au mazout, qui brise la phrase en route vers le coq, qui cloque, qui shoote, qui chouchoute tous les cracs, et les crics, et le bec de toutes les plaques à moumoute. - Oui, je t'en prie... - J'assure aussi le souci de la grotte qui gratte, de la brosse qui brasse, de la bosse que masse le boss, big, bag, bog, et bug dans tous les azimuts de l'ami Zut et des chutes de mamys sans flûte. - C'est fini ? - C'est fini ! - Verbigération. - Tu l'as dit, bouffi, tu la fis, bouddha, tu boudas tes habits, fafa... - Oui, c'est bon, merci, on a compris...
Mes amis, c'est l'hyperhypotaxe que nous tenterons de sauver la prochaine fois. L'hyperhypotaxe, c'est l'abus de propositions subordonnées. On l'appelle également « abus de propositions subordonnées ».
Là, moi je crie ; Stop ! mais ce fut bon !
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tout à fait bonne salade verbale, je valide. la chicoré défrise.
· Il y a environ 6 ans ·Pas Humain