Teaches Me chapitre 1

M.H Luez

Les rayons du soleil caresse doucement mon visage, faisant chauffer le bout de mon nez. Je souris comme une idiote en sentant la chaleur lécher mon corps. J'aime cette sensation, le soleil sur ma peau, l'herbe contre mon crâne et sur mon visage.

Les yeux fermés je me met a rêvasser. J'imagine qu'à la place d'être dans se parc de centre ville ou bruit de voiture et odeur de pisses domines, moi et mon meilleur ami sommes en Irlande un jour de beau temps. L'herbes fraîches, l'odeur de la mer qui remplacerais celle des pots d'échappement, la vie dans les rues, la musique, un rock irlandais de préférence, jouée par un groupe d'ado pas trop loin de nous. Ça serait parfait.

Je suis sorti de ma rêverie par la voix aiguë de mon meilleur ami. " Tu sais ce qu'il a Silver? " j'ouvre un œil et observe William du coin de l'œil.

Silver, le mec qui me regarde bizarre depuis la rentrée, qui bégaie et rougis à chaque fois que j'ai le malheur de poser mes yeux sur lui. Se gamin qui à piqué les fringues de son grand père et arrière grand père réuni. Pourquoi il me parle de lui ?

Je me retourne et repose ma tête sur le ventre de William. Je le regarde, les mains croisées sous le menton et je le trouve beau. Ses yeux bleu rieur accroche les miens et me font tout droit plonger dans un océan de sensation. Il n'y a que lui qui puisse me faire cet effet là. Le sentiment de bonheur, de plénitude et de bien être, personne d'autre n'a réussi à me redonner ça, pas même le joint coincée entre mes lèvres. Je continu d'observer en silence son visage, sa bouche rose et fine étirée en un petit sourire espiègle et ses pommettes saillante. Je passe une de mes mains dans ses cheveux bruns, mis long, et la descend sur sa barbe de trois jours. Je ne me lasserais jamais de le regarder, jamais son nez droit et fin ne perdra d'importance pour mon regard.

Je lui tend le joint, que j'avais précédemment dans la bouche, il le coince entre ses lèvres pour inspirer longuement avant de recracher la fumer par la bouche et le nez.

Je le regarde et soupire : " Pourquoi tu me parle de lui ? " Je souris quand il fait ressortir la fumée de sa bouche, sous forme de rond.

Je souris parce qu'il sait que ça m'énerve, moi je ne sais pas le faire, alors pour m'embêter il n'a jamais voulu m'apprendre. Il dit que grâce à ça il peut m'empêcher de prendre la grosse tête par rapport à lui et ses notes - je site - à chier.

J'aime nos après-midi comme ça ou on se retrouve tout les deux, sous notre arbre. La ou on c'est rencontré pour la première fois il y a 12 ans maintenant alors qu'on avait 6 et 8 ans, je m'en souviens comme si c'était hier. Il jouait au gendarme et au voleur avec sa soeur quand il met rentré dedans. Je m'étais cognée la tête contre le bitume et pour s'excuser il m'avait embrassé le sommet du crâne. Le lendemain j'avais fais une comédie à ma nourrisse pour retourner au parc espérant le voir. Et comme je l'avais rêvé il était la, tout seul, assit sur un banc. Au moment ou ses yeux on croisés les miens il c'était levé et c'était précipité sur moi, me demandant si ma tête allait mieux. Se jour la on a joué jusqu'à ce que sa mère vienne le chercher pour le gronder d'être partie de chez lui sans rien à personne.

" Mais oui mais maman je voulais revoir la fille " Dit-il de sa petite voix fluette en me montrant du doigt.

" Je t'avais quand même demandé de rester à la maison, tu étais puni William. "William, j'avais enfin son nom. Un petit sourire naquit sur mes lèvres, contente d'avoir enfin son prénom.

" Elle avait l'air tellement triste hier que j'ai voulu revenir la voir... C'est tout maman, pardon... "Sa mère lui sourit et remet ses cheveux blond en place.

" Va au moins lui demander son prénom et si elle reviendra, mais pas demain tu es puni ! " Lance-t-elle avec un sourire au coin des lèvres.

" Woaw merci mamoune merci merci "Mon nouvel ami sauta les bras en l'air et couru jusqu'à moi.

" Tu t'appelles comment ? "Mes joues rougirent, mais je pris sur moi et lui répondit sans buter sur les mots. C'est vrai qu'on avait déjà joué ensemble mais pas vraiment parler. " Gabrielle, je m'appelle Gabrielle " Il m'a sourit et plus jamais ne m'a quitté.

William joue avec mes cheveux, pendant que j'écoute son cœur battre et sa respiration siffler quand il inspire la fumer du joint.

On est calme, à moitié défoncés et tout les deux. Juste nous deux. Seul au monde, mais à deux.

" Bah je sais pas, on m'a parlé de lui un peu et il semblerait qu'il t'aime bien le friser ! " Je me redresse et m'assois sur le bassin de mon meilleur ami.

On ressemble à un couple mais je m'en fou, avec lui je m'en fou. J'aime presque ça, cette ambiguïté. Que tout le monde nous regarde comme si on était un jeune couple rempli d'hormone. Ça me fait sourire.

Mais j'ai beau trouvé ce moment, un chouia humoristique, sa réflexion attise ma curiosité et surtout ma colère. Je déteste Styles, pas qu'il ai fait quelques chose d'horrible à mon égard, c'est juste que depuis la maternel on est dans la même classe et qu'il me regarde toujours du coin de l'œil tel un psychopathe et sa m'énerve.

Il hausse les épaules et tourne la tête. J'en profite pour embrasser sa joue ce qui étire ses fines lèvres en un grand sourire. "Willy ton sourire ne me fera plus craquer, ça ne marche plus depuis longtemps... Aller dis moi qui t'en a parlé s'il te plais. " Il se mord la lèvre en ricanant et secoues sa tête de droite à gauche pour me dire non.

Je souffle et me relève en m'appuyant sur son ventre.

" Tu fais chier. " Il rit et s'assoie, ramenant ses genoux vers lui pour poser ses bras dessus. Il continu de rire et ça m'énerve.

D'une je déteste quand il me cache des choses, de deux son sourire insolant me rend dingue et de trois je m'en fou royalement de Siler, alors j'aimerais qu'il arrête d'en parler.

" Je sais tu dois me le dire une dizaine de fois par jours. " Il m'énerve...

" Arrête William, tu sais que j'aime pas ça. "

" Ça quoi ? "Je lui lance le regard le plus meurtrier que j'ai en réserve et me relève.

Je passe mes mains sur mon jeans afin de me débarrasser de toutes les herbes et de la poussière collée dessus et attrape mon sac.

" Oh Gab' tu va pas faire la gueule pour ça si ? " A il croit ça ?

'' Bah si ! " Il souffle et se relève.

" Sérieux Gabrielle... " Je m'arrête à l'entente de mon nom complet.

" Quoi ? J'aime pas ça j'aime pas ça. Tu m'énerves la en plus à rien me dire et puis pourquoi tu parles du fait qu'il m'aime bien toi ? Je croyais que tu ne pouvais pas le voir se gars ? T'oubli que depuis la maternel il me regarde comme un psychopathe. '' Je reprend ma respiration et recommence à gueuler '' J'en ai rien à foutre de lui William. Peut importe si cette rumeur est vrai ou non, crois moi je la détruirais. "

" Mais... "

Je met mon sac de cours sur mon épaule et m'en vais, laissant en plan un Louis dépité et pantelant au milieu du parc municipal.

Tout le long de la route j'insulte mentalement, William Tomson, mon abruti de meilleur ami. Il m'énerve. Réellement, il me rend dingue. Il sait que je m'énerve vite, que sa me stresse se genre de rumeur, mais non il continu à me les raconter. Ce n'est pas la première fois que se genre de rumeur circule sur moi et Silver et je n'ai jamais compris d'ailleurs. Les gens se font une fixette sur lui et moi alors que la seule fois ou je lui ai adressé la parole c'était pour lui demander d'arrêter de me regarder comme un pervers en manque.

Je me souviens de sa tête ce jour la, de ses joues devenu soudainement rouge et de ses yeux, caché par ses grosses lunettes, remplis de larmes. Un sourire en coin apparaît sur ma bouche tandis que je traverse la route.

Quand j'arrive chez moi mon demi frère, Chris est déjà devant la télé à regarder un match de foot. " Salut. " Il fait un bond et se retourne en me foudroyant du regard. '' Putain espèce de conne tu m'as fais peur ! " Je lui fais un doigts d'honneur et monte dans ma chambre en courant pour m'y enfermer.

Je laisse tomber mon sac à mes pieds et me vautre sur mon lit. J'aime être dans ma chambre, mon monde comme je l'appelle, avec la porte fermée à clé. Personne n'y rentre, sauf William bien sur. Mais lui c'est pas pareil, il EST mon monde.

Je sors mon Ipod de ma poche pour le brancher sur ma sono et met en route la musique. I Put A Spell On You d'Annie Lennox résonne dans ma chambre, alors je ferme les yeux et me laisse porter par le rythme. Mes lèvres bougent silencieusement, mimant les paroles, comme si c'était moi qui chantais. J'augmente le son et laisse pénétrer les vibrations à l'intérieur de mon corps, me faisant presque croire que je vole. J'écarte les bras, en croix et me laisse entraîné dans mes songes les plus profonds.

Je suis réveillée en sursaut par des cris dans le salon. Les voila de retours. Je me redresse en me frottant les yeux et regarde l'heure. Il est quatre heures du matin. Je souffle et débranche mon Ipod pour y rebrancher mes écouteurs. Je déteste le bruit, les gens qui hurlent, les grosses voix.

Je n'aime pas non plus quand ils crient, quand les horreurs qu'ils débitent atteignent mes oreilles et me blesse un peu plus à chaque fois. Vous me direz qu'après dix ans je devrais être habituée, mais c'est tout le contraire, c'est de pire en pire. Alors je m'enferme dans la musique pour ne pas entendre ce qu'ils se disent et pour m'empêcher de détester un peu plus ma mère.

Pendant que je me déshabille, ma mère hurle après mon beau père disant que si la vie ici est tellement dure il n'a qu'à s'en aller. Ça fait dix ans aussi qu'elle lui répète cette phrase presque tous les soirs et pourtant tous les matins il est encore là.

Ils crient de plus en plus fort et lorsque j'entend mon nom résonner dans les escaliers je me cache sous ma couette et attrape mon téléphone. Je compose le numéro de Louis alors que je me retiens encore de pleurer.

Il décroche à la 3 ème sonnerie à mon plus grand soulagement.

" Wil'... "

" Bébé ? Il se passe quoi ? "Je l'entend se relever et s'excuser au près de quelqu'un. Quand le bruit d'une porte se fait entendre derrière lui, me faisant comprendre qu'il est seul je laisse couler quelques larmes. Je suis morte de peur.

" Ils... " J'entend mon beau père crier et je laisse échapper un sanglot.

" Ils recommencent ? "

" Oui... "Il jure dans sa barbe et commence à bouger, pour s'habiller sûrement." J'arrive mon coeur, je suis la dans cinq minutes d'accord ? " Je hoche la tête même si il ne peut pas me voir mais je suis sûr qu'à ce moment même il sait comment je suis dans mon lit et ce que je fais. Alors je n'ai pas besoin de parler pour communiquer avec lui, même par téléphone." D'accord... " Et il raccroche.

Cinq minutes plus tard, comme promis William est sur le balcon de ma chambre, à frapper comme un dingue. Je me lève d'un bon, jetant mes couvertures par terre, et le fais entrer. Immédiatement, avant même d'avoir eu le temps de dire quoi que se soit il me prend dans ses bras, me serrant fort.

Et pour la première fois depuis que je l'ai quitté, il y a près de cinq heures, je me sens à ma place et en sécurité.

Ma tête nichée dans son cou, je respire son odeur comme si c'était la seule source d'oxygène qu'il restait sur terre. Il sent le gel douche, le parfum que je lui ai offert quand nous avions seize ans et lui et sur les trois c'est celle la que je prefère, lui.

" Bébé c'est rien d'accord ? Je suis la ils ne te feront rien... Je te protègerais toujours" Je le serre un peu plus fort contre moi, voulant me fondre à l'intérieur de lui, pour ne jamais le quitter.

Je ne vois pas ma vie sans lui, jamais. Parce que sans lui je n'ai pas de vie. Il a toujours été la et je ne supporterais pas de vivre sans lui.

Avant de s'allonger je lui enlève son tshirt noir et embrasse son tatouage « It is what it is », comme si il m'appartenait.

Il sourit et m'emmène avec lui sur le lit ou il emmêle ses jambes aux miennes et frotte mon dos pour m'apaiser. Je l'entends fredonner une chanson qu'on chantait quand on était petit. J'aime bien l'entendre chanter, il a une jolie voix. Un peu aiguë pour un garçon mais légèrement rock et cassée, alors ça lui donne un coté sexy et j'aime bien.

Alors, entre ses bras, avec sa bouche qui murmure les paroles d'une vieille chanson à mon oreille je fini par m'endormir doucement.


Clac... Clac... Clac... Mon voisin fait taper nerveusement son crayon contre sa feuille de contrôle depuis près de vingt minutes et sa me rend dingue. Je tourne la tête vers le mec et le foudroie du regard, lui faisant bien comprendre qu'il me gène dans ma réflexion. Il n'y a rien de plus chiant qu'un fond sonore continu.

Il arrête quelques minutes pour reprendre de plus belle après. Oh mon dieu je vais l'étriper. Je souffle bruyamment, histoire de lui faire comprendre une deuxième fois qu'il m'énerve, et referme ma copie. A quoi bon me tuer si à la tache si je ne connais pas la réponse ? La philo' pourquoi ça existe déjà ? Comme si on pouvait nous apprendre une façon de penser. Mais la façon de penser n'est elle pas propre à l'homme ? Unique à chacun et surtout personnelle ? Alors pourquoi nous en apprendre une commune ? Des fois je me demande si je ne suis pas un peu con.

Je referme ma trousse et attend. Une heure, il me reste une heure à attendre. Je tourne la tête derrière moi et vois William à trois tables de la mienne entrain de mâchouiller son crayon. Il contracte sa mâchoire et son crayon se casse dans sa bouche. Je fais la grimace quand il recrache un bout de plastique et ris. Il est dégoûtant.

Il souffle et balance le tout sur la table croisant les bras sur son torse. Je souris parce que je sais qu'il est énervé et ça c'est trop mignon. William énervé vaut tout l'or du monde, je le jure. Il devient rouge, ses yeux brilles de larmes même si elles ne couleront jamais et sa voix part dans les aigues. Je me remet dans mon axe, attrape mon crayon à papier, ma gomme et me met à griffonner sur ma feuille.

Je fignole les traits de mon dessin au moment où la sonnerie retentit. Un grand brouhaha de soupire et de crayon, se posant violement sur les tables, retentit dans toute la salle. C'est enfin fini.

Je me lève, attrape mes copies que je tend au professeur et part après avoir émargé.

Je m'assoie sur un banc, attendant que William sorte. Un sourire apparaît sur son visage quand il me voit la, les bras le long du corps et la tête posée contre le dossier.

" Alors ? " Je tourne la tête vers mon meilleur ami et le regarde dépitée.

" Une catastrophe et toi ? "

" Comme d'hab' " Il sourit et attrape ma main en m'emmenant avec lui.

" Et pour fêter ça... "

" PIZZA ! " Je lève le point en l'air en riant.

C'est notre rituel à William et moi, manger une pizza après chaque contrôle loupé où, échec.

On monte dans la voiture de William, elle est bleu ciel, et partons pour son appartement. Sur la route je mets un de ses CDs de rock à fond en regardant par la fenêtre. Il roule vite, les arbres ne sont que des taches de vert et de marron et la route n'est qu'une ligne grise, mais j'aime bien, même si je ne vois pas grand-chose. J'ouvre la fenêtre et sors mon bras à l'extérieur, jouant avec le vent entre mes doigts. Je me sens libre et durant ce cours moment de liberté j'oubli le contrôle foiré que j'ai rendu et mon morale remonte en flèche. Même si mes cheveux ne ressemble plus à rien, même si mes yeux pleurs et même si je serais sûrement malade comme un chien demain, je me sens bien. Et pour couronner le tout William se met à chanter sur sa chanson préférée. J'aime quand il chante, quand sa voix craque et que sa mâchoire qui se contracte, il est beau quand il chante.

Le reste du trajet se passe de la même façon et quand on arrive à l'appartement j'ai les cheveux tout emmêlés et les yeux rougies à cause du vent. Je ne perds pas de temps pour me jeter sur le canapé qui serre aussi de lit à Louis. Ce canapé c'est toute ma vie. C'est la ou j'ai dormi pour la première fois avec lui, c'est là où j'ai dormi quand j'étais la plus part du temps malade, une bassine à mes pieds, mais c'est aussi surtout la où j'ai vécu le plus beau moment de toute ma vie...

" Je commande les pizzas ? " Me demande-t-il derrière moi. Sans même le regarder, trop occupée à allumer la télé et la console de jeu, je lui répond '' Ouais, quatre fromages comme d'hab' s'te plais. "

Une manette dans une main, la télécommande dans l'autre je cherche depuis bien cinq minutes sur quel bouton appuyer pour mettre le jeu en route. Les lèvres pincées et les sourcils froncés, je commence à m'énerver. " Donne moi ça t'es nul ! " William m'arrache des mains la manette et la télécommande et s'affale à coté de moi. Je lui tire la langue et me lève pour aller chercher l'autre manette.

Alors qu'on est à notre quatrième parties de Fifa et que, par je ne sais que miracle, je suis entrain de battre William, le livreur de pizza arrive. Nous mettons sur pause le jeu et je me lève pour récupérer les cartons contenant notre repas. L'odeur me monte au nez, faisant gargouiller mon estomac et rire le livreur. Je lui lance un regard en coin et le paie, le mettant presque à la porte.

'' Toujours aussi aimable, c'est incroyable...''

Je m'assois en tailleur sur le canapé et tend à Louis sa pizza. '' Ta gueule Willy'... ''

'' C'est bien ce que je disais, toujours aimable. ''

Nos pizza ingurgitées et une dizaines de parties de Fifa plus tard, la fatigue commence à se faire sentir. "J'en ai marre de Jouer Wil''' et puis tu fais que gagner en plus..." Mon meilleur ami tourne son regard vers moi et un petit sourire se dessine sur sa bouche. Je le questionne du regard et il me répond "Tu es fatiguée pas vrai ? Je le sais parce que tu m'as appelée 'Wil' ' et que tu as parlé comme si tu avais dix ans bébé et tu es adorable" Vexée qu'il ai aussi facilement découvert mon secret, je croise les bars contre ma poitrine d'un air boudeur. William éclate de rire tout en éteignant la console et vient me prendre dans ses bras comme j'adore qu'il le fasse quand je suis fatiguée. Ses doigts caresse mes cheveux et je suis obligée de lutter pour ne pas plonger dans un profond sommeil.

"William on déplies le canapé ?" Ma voix endormie est à peine audible mais comme mon meilleur ami est parfait il m'entend quand même. Alors pour répondre à ma demande il me fait tomber par terre. Connard.

"bah quoi ? Fallait bien t'enlever pour que je le déplies hein..." Y a des jours ou je le déteste. Vraiment.

Donc, après m'avoir jetée par terre, William déplies le canapé mais contrairement à ce que je pensais il se relève et s'en va. "Je vais à la douche bébé, tu fais le lit ?" Connard fois deux.

Alors sans avoir vraiment le choix je commence à mettre les draps, qui se trouvent sous le matelas, ainsi que la couette et fini par m'allonger dans le lit, avec la tête enfouis dans l'oreiller de William. Je respire son odeur apaisante pendant qu'il est sous la douche. Je retire tout de même mon jeans et me rallonge.

Wil' reviens dans la chambre, habillé d'un jogging, son torse bronzé et nu brille sous les rayons de la lune. " Aller viens te coucher tu me manque. " Il ricane et vient s'allonger à coté de moi. Je me blottis contre son corps chaud et ferme les yeux. Je me sens bien. Mon meilleur ami passe sa main sous mon t'shirt et commence à caresser mon dos du bout des doigts. Je fini par me laisser porter par ses caresse et m'endors contre lui. Je l'aime tellement fort. Pendant la nuit, je me réveille deux ou trois fois, mais à chaque fois je me colle à William, respire son odeur et me rendors paisiblement. Il es mon attrape rêve.

Pendant la nuit, je me réveille deux ou trois fois, mais à chaque fois je me colle à William, respire son odeur et me rendors paisiblement. Il es mon attrape rêve.

Je suis réveillée par un rire près de mon oreille et un bisou papillon sur mon épaule. Je souris et m'étire en gémissant. William me chatouille les cotes doucement et je commence à me tortiller entre les draps. Un rire roque et endormi s'échappe d'entre mes lèvres et c'est à ce moment la que William décide de m'annoncer : ''Aller debout la marmotte on à déjà loupé un cours ! " J'ouvre les yeux et me redresse d'un coup, faisant tomber la couverture sur mes cuisses. Un vent froid provenant de la fenêtre vient caresser ma peau faisant apparaître une chaire de poule sur la totalité de mon corps. " QUOI ? " Je me lève d'un bond, envoyant la couette sur mon meilleur ami et cours vers la salle de bain. Je me rue sous la douche et me lave aussi vite que je le peux. Je pique un boxer à William et enfile mes vêtements de la veille, tant pis si ils sont sales.

Je retourne dans la pièce principal en m'attachant les cheveux en un chignon vite fais et en courant partout pour rassembler mes affaires le plus vite possible. Je ne suis pas du genre assidue sur les cours mais si il y a bien un truc que je déteste c'est être en retard.

William est déjà près, accoudé au mur près de la porte, un sourire moqueur collé sur le visage, il se moque de moi en plus se con. " Arrête de sourire insolant, je vais être collée à cause de toi ! " Il rit et sors de l'appartement derrière moi.


Je suis assise dans ma salle de cours, la salle la plus grande, la plus froide et surtout celle que je déteste le plus. William est assit à coté de moi, jouant avec mes doigts posé sur la table et dessinant des petits dessins imaginaire sur mon bras. On s'en fou que tout le monde nous vois, on s'en fiche de ce que pense les gens de nous et de notre amitié parce qu'il n'y a que nous qui compte en fin de compte.

" Bon alors, j'ai les résultats de vos examens, c'est pas glorieux... " Mon prof de littérature, me lance un regard en biais que je comprend automatiquement.

Oui c'est bon je sais que je me suis planté, pas la peine dans rajouter. William me souffle à l'oreille de ne pas m'inquiéter. Je lui sourit et me concentre sur le cours. Il passe entre les tables pour nous distribuer nos devoirs plus ou moins réussi.

" Silver ? Morgan Silver ? " Personne ne répond. A oui il est pas la tiens. C'est peut être pour ça que je ne me sentais pas observée.

" Bon t'en pis. Gabrielle Euston ? "

" Oui. " Je lève mon bras pour indiquer à mon prof ou je suis.

Il s'avance vers moi avec un faux air menaçant, mais j'ai pas peur, non il ne me fait pas peur. Je le regarde dans les yeux en souriant lorsqu'il me tend mes copies. " C'est décevant, comme à chaque fois je dois dire. " William attrape ma main et la serre pour me rassurer. Je lui lance un sourire et il embrasse ma joue. " Évitez de vous montrer en spectacle s'il vous plais monsieur Tomson, ça serait idiot que je vous vire une nouvelle fois de mon cours. " Connard.

Je vois la mâchoire de William se contracter tandis qu'il acquiesce à contre coeur. " Désolé m'sieur. " Le prof lui lance un sourire faux et lui tend sa copie. Sur le haut en rouge je vois un zéro et lance un coup d'oeil à William. Il souffle et range sa copie. " Willy c'est pas grave ok ? Au pire ça ne changera rien au fait que tu ne loupe aucun but ! " Je vois un petit sourire apparaître sur sa bouche et il me fait un clin d'oeil. A partir du moment ou on lui parle de foot tout va bien, c'est ça qui est génial avec lui, il est pas compliqué à satisfaire.

Mon professeur de littérature retourne à son bureau et balais la classe du regard " Alors, j'ai décidé hier soir en corrigeant vos copies de faire des duos pour aider les plus faibles à rattraper leur retard et à apprendre. Vous n'aurez bien sur pas le choix de votre partenaire. Alors je commence... " Il regarde son cahier rapidement et remonte la tête vers nous. " Alors Andrea avec Maxime, Sophie et Laureen, Gabrielle et Morgan... "

Je m'étouffe avec ma propre salive quand j'entends mon nom et celui de Silver. " Quoi ? " Le prof se tourne vers moi et me dit " Oui mademoiselle Euston vous avez bien entendu vous serez avec monsieur Silver maintenant taisez vous ou je vous donne deux heures de colle. Tenez, vous lui donnerez en même temps sa copie. " Je me ratatine dans mon siège et ferme les yeux en soufflant. Il manquait plus que ça... On me fait passer la copie de Silver et j'y jette un coup d'oeil. 17 sur 20 le salaud. Je range la copie pendant que le prof fini de faire les groupes.

" Vous vous mettrez dorénavant à coté de votre binome. Voilà j'ai fini vous pouvez sortir... " La fin de sa phrase est interrompu par la sonnerie et le brouhaha des chaises qu'on fait glisser sur le carrelage ainsi que des classeurs qu'on referme rapidement, je ne suis pas la seule à vouloir sortir de cette pièce le plus vite possible.

Je me lève, range mes affaires moi aussi et sort de la classe sans même attendre William. Je veux juste sortir de cette salle, ne plus voir se prof tyrannique et m'enfuir de ce cauchemars. " Bébé ? " William me rattrape dans le couloir par le poignet et m'entraîne contre son torse en un câlin au milieu de tout les étudiants. On se fait bousculer, insulté de con parce qu'on est en plein milieu du couloir mais on s'en fiche, Wil' sait que j'ai besoin de ce câlin et moi je ne peux pas m'en échapper. " Je veux pas travailler avec lui, je l'aime pas et puis je veux pas que d'autres rumeurs se mettent à courir sur lui et moi... "

" Je sais mon coeur... Mais t'es pas obligée d'accord ? On trouvera bien un moyen pour mentir au prof et Morgan ne dira rien je suis sur. " Morgan ? Depuis quand il l'appel par son prénom lui ? Je ne cherche pas plus loin par manque de motivation et hoche la tête contre son torse.

" Tu veux rentrer ? "

" Mmh... "

William embrasse mon front et me prend par la main pour me faire sortir du bâtiment avec lui. Je déteste l'école.

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