Toi et Vous
8vally8
Toi et Vous,
Amour non charnel, fort, comme une religion, une foi, une profession de foi ! Comment la vie peut-elle être si cruelle, de mettre sur mon chemin mon premier amour dont l’odeur de la peau brûle encore tous mes sens ? 25 ans sans toi, puis, comme une claque, la vie te rend à moi, à nous, plus intouchable que jamais.
Intact, c’est notre nom, désir intact, puissant. Je t’ai vu, tu m’as vu et nos deux corps comme une signature sur le papier se sont posés l’un contre l’autre sagement, mémoire des sens, mémoire des sentiments 25 fois plus fort ! Cruauté de la vie de ne vouloir nous réunir puisque rien n’est possible… Je t’aime et je crève de toi.
Mon dieu comme je t’aime mon amour, mon sublime amour. J’ai le cœur qui fait mal, et cette douleur vire à l’obsession comme une rage de dent, tantôt lancinante, tantôt à se taper la tête dans les murs suppliant que cette douleur passe, en vain … Le mal de toi est incurable, tu me manques et à chacune de mes respirations je me souviens de ma tête tout près de ton cou tout prés de ton cœur.
L’amour impossible, comment un amour peut-il être impossible dis-moi ? L’amour ne triomphe-t-il pas de tout ? Alors serait-il vrai que les êtres humains préfèrent suivre la voie de la raison à celle primitive mais pourtant essentielle de la voie du cœur. Non, le monde n’est pas beau. Je crève de toi alors que tu es ma vie même. Je crève de la vie !!
Toi emmitouflé dans ton gros pull de laine dont je m’amuse à tirer les bouts. J’aimerai tellement l’ouvrir, l’arracher, pour te toucher, te respirer… Mais, tu me le défends, pour le meilleur de nous.
Encore ton pull, que je tire sur les bouloches encore ! Envie de ton regard, de ton sourire… Que fais-tu en ce moment ? J’imagine que tu ne penses pas à moi, pourtant parfois je sais qu’un fil invisible entre nous à cet instant précis, je sais que tu penses à moi, que tu crèves toi aussi ! Qu’elle belle punition puisque je meure de toi. Je te déteste autant que je t’aime.
Et puis, il y a vous, sans cesse dans ma tête pour me rappeler qu’il faut vivre, toujours.
Une partie de moi, un amour différent qui m’apaise et me rassures. Le calme, la sérénité, le bien-être et l’amour toujours très grand, immense. Pas de ravage à l’horizon.
Je veux tout de vous, vos sourires, votre regard et surtout je vous veux à mes cotés toujours. Je voudrai vous rendre heureux. Mais je ne peux que m’offrir même si vous ne pouvez prendre. Je vous aime comme une évidence.
Que je souffre de vous sentir si proche de moi, de vous frôler, sentir votre odeur, sans pouvoir jamais vous retenir et me blottir dans vos bras. Vous, vous toujours et encore vous. Vous savez tout de mon amour et vous l’acceptez, parfois même me le rendez. Entre vous et moi c’est une histoire de non-histoire, un désir non révolu, non consommé, enchevêtré et enfoui sous un tas de ronces qui vous empêche de venir jusqu’à moi. Mais entre vous et moi, pas d’épines juste la douceur et l’intensité des sentiments comme le parfum de cette rose que vous ne m’offrirez jamais. Vous ne voulez pas de moi car la vie est ainsi faite et que ce que Dieu à fait personne ne peut le défaire.
Pourtant un regard suffit pour que nous sachions envers et contre nous, que justement il n’est toujours question que de nous.
Je vous aime tout les deux. Toi, mon amour, mon âme-sœur violemment tatouée sur mon âme à jamais, indélébile, mon double, ma moitié, je t’aime et ça me rend folle. Vous, mon amour, mon évidence comme l’homme qui m’est destiné, je vous aime.
Pourtant je sais que je dois continuer ma route, jusqu’à ce que vous deveniez mes souvenirs les plus chers.
En attendant, je vous aime.