Toi qui pulvérises les boucliers

My Martin

Et soulèves ouragans et tempêtes

La Préhistoire

Désertification du Sahara, l'Afrique se scinde en deux  

Le Pérou expérimente les premières cultures de maïs. Après une phase de cueillette de maïs sauvage, le maïs a été cultivé voici 7 000 ans, dans le bassin de Tehuacán, au sud-est de Mexico

L'Europe élève les tombes mégalithiques. Entre le Ve et le IVe millénaire av. J. -C.

La Chine s'apprête à entrer dans l'Âge du Bronze (2 200 ans avant J.C.)

Inde (partie occidentale). Civilisation de l'Indus. A la veille d'inventer une écriture (2 600 à 1900 av. J.-C. Suite de symboles). Puis oubli

Depuis plus de mille ans, la Mésopotamie (Antiquité. Cunéiforme, "en forme de coin". 3 300 ans avant J.C.) et l'Égypte (fin du IVe millénaire avant J.C.) ont inventé l'écriture


Cœur du Moyen-Orient, région fertile traversée par les fleuves Euphrate et Tigre, la Mésopotamie

en grec, mésos -"entre". Potamós -"fleuves". Le pays entre les fleuves


*


"Je suis Sargon, le roi puissant, le roi d'Agadé. Ma mère était une grande prêtresse. Mon père, je ne le connais pas. (...) Ma mère me conçut et me mit au monde en secret. Elle me déposa dans une corbeille de jonc, dont elle ferma l'ouverture avec du bitume.

"Ma mère me jeta dans le fleuve sans que j'en puisse sortir. Le fleuve me porta ; il m'emporta jusque chez Aqqi, le puiseur d'eau. Aqqi, le puiseur d'eau, en plongeant son seau me retira du fleuve. Aqqi, le puiseur d'eau, m'adopta comme son fils et (...) me mit à son métier de jardinier. Alors que j'étais ainsi jardinier, la déesse Ishtar se prit d'amour pour moi et c'est ainsi que pendant cinquante-six ans, j'ai exercé la royauté."


Au milieu du IIIe millénaire avant J.-C., Sargon d'Agadé unifie la Mésopotamie et fonde le premier empire


*


Jean-Jacques Glassner -né en 1944, assyriologue (CNRS). Trois copies de ce texte ont été retrouvées, toutes tardives -VIIe ou VIe siècle avant J.-C.

La date de la composition est inconnue. Copies de copies

Le scribe qui, le premier, inscrit ces lignes dans l'argile, ne le fait pas sous la dictée de Sargon. "L'enfant exposé" (abandonné) Sargon, Moïse, Romulus et Rémus, Cyrus le Grand : tous ont été "exposés" à leur naissance


Moïse, "Sauvé des eaux". Sa mère calfate la corbeille de jonc, à l'aide de bitume -le même geste que la mère de Sargon. Alors que le bitume, matériau typiquement mésopotamien, est presque introuvable en Égypte


L'histoire est celle d'un enfant promis à un destin d'exception, "héros civilisateur" ou fondateur d'empire. Sa naissance transgresse les équilibres sociaux, politiques ou religieux. Pour Sargon, la transgression tient au statut de sa mère. Grande prêtresse, elle n'a pas le droit de procréer

Les textes racontent l'ascension de Sargon et les hauts faits de son règne. Une tablette d'argile, fragmentaire, enseigne qu'il est échanson -l'homme qui sert à boire à la table du monarque- à la cour d'Ur-Zababa, roi de Kish -grande ville, actuelle région de Bagdad


Sargon fait un rêve. Il gémit dans son sommeil. Attentif aux prémonitions, le roi Ur-Zababa, le fait appeler. Que révèle le songe ? Sargon parle

Une jeune femme, aussi haute que les cieux, aussi vaste que la Terre. (...) Pour moi, elle te noie dans un grand fleuve, un fleuve de sang.


Le rêve inquiète Ur-Zababa. Éliminer Sargon


Ur-Zababa convoque son chef forgeron. Dès que mon échanson t'aura apporté ma coupe de bronze dans l'Esikil, le Temple du Destin, précipite-les dans le creuset comme des statues

Le roi demande à Sargon de livrer la coupe. En chemin, la déesse Ishtar prévient le héros. N'entre pas dans le Temple du Destin. Sur le pas de la porte, Sargon remet la coupe au forgeron. Il échappe à la mort

Seconde tentative. Le monarque envoie son échanson porter un message à Lugal-Zagesi, roi de la ville d'Uruk. Le message est simple : tue le porteur. Nouvel échec


Sargon, prononciation à l'occidentale. En langue akkadienne, "sharru-kin" -"roi légitime"

Selon une autre interprétation, "sharru-ukin" -"le roi a installé [un nouveau pouvoir]"

Nouveau venu, l'ambitieux roturier bouscule les anciennes dynasties

André Parrot (1901-1980), orientaliste. Un officier à la tête d'un corps de troupe. Putsch contre son maître ? L'un des ministres du roi ? Selon la légende, un fils de jardinier, devenu échanson du roi ?

Selon les historiens, un notable de la région renverse son roi et une fois sur le trône, se fait appeler Sargon

Sargon installe son pouvoir. Il fonde une ville nouvelle, Agadé (vers 2 325 - 2 190 avant J.-C.)


Dans le sud de la Mésopotamie, règne un autre ambitieux. Lugal-Zagesi

Lugal-Zagesi conquiert, une à une, les villes du Sud. Roi de la grande et prestigieuse Cité d'Uruk

 

IIIe millénaire avant J.-C. Sargon affronte Lugal-Zagesi

Le Nord affronte le Sud

Le nord de l'Irak est le pays d'Akkad. Sargon

Le sud est le pays de Sumer. Lugal-Zagesi

Guerre longue et destructrice


Les deux peuples sont étrangers l'un à l'autre

Leurs langues sont dissemblables

L'akkadien est sémitique. Aujourd'hui, un arabophone comprendrait certains mots

Le sumérien, ne se rattache à aucune langue connue, vivante ou morte. Vers 3 000 avant J.-C., ses locuteurs inventent l'écriture cunéiforme

Jean-Marie Durand (Collège de France). Dans un environnement globalement sémitique, le fait sumérien reste tout à fait énigmatique

De quelle région les Sumériens sont-ils originaires ? Iran, golfe Persique, île de Bahrein ? Vers le IVe millénaire avant J.-C.

Pourquoi se sont-ils établis sur la terre du Sud mésopotamien ? Fortes contraintes, précipitations quasi inexistantes. Les domaines des temples (puissance économique et politique : champs, ateliers, cuisines, ...). Agriculture irriguée avec expertise (canaux, rigoles), rendements élevés


Jean-Jacques Glassner. Sargon contre Lugal-Zagesi. Conflit de deux ambitions personnelles, en aucun cas conflit de deux peuples. Pas de frontière opaque et hermétique. Les populations sont mêlées. Vers le Nord, plus d'Akkadiens. Vers le Sud, plus de Sumériens

Les unions mixtes ne sont pas rares et n'ont jamais cessé. Aucun texte stigmatisant l'une ou l'autre des deux communautés en tant que telle, n'a jamais été retrouvé


Jean Bottéro   1914-2007, assyriologue. La symbiose suméro-akkadienne est le secret de fabrication de la civilisation mésopotamienne

Écriture, littérature, géométrie, arithmétique. Avancées majeures en agriculture (irrigation grâce à l'eau des deux fleuves)


La Mésopotamie : une période historique majeure

Lugal-Zagesi est vaincu, capturé et exposé dans un carcan -deux pièces de bois pesantes, échancrées au milieu. Le cou et les poignets du condamné sont introduits, les deux pièces de bois sont réunies

Sargon élève l'une de ses filles à la dignité de grande prêtresse du temple de Sin / Nanna, le Dieu-Lune

Le sanctuaire se trouve dans la Cité d'Ur, au cœur du pays de Sumer. La princesse akkadienne Enheduanna compose des hymnes, au nombre des plus belles œuvres littéraires sumériennes


La domination de Sargon s'établit sur les deux pays, Akkad et Sumer

Puis Sargon conquiert le nord, l'actuel Kurdistan irakien

L'ouest, jusqu'au nord de la Syrie

Du golfe Arabo-Persique jusqu'aux rivages de la Méditerranée, le monde appartient à Sargon le Mésopotamien

Ni cavalerie, ni chars, ni flotte. Quelques milliers de fantassins (soldats combattant à pied)  

Entre le Tigre et l'Euphrate, la terre est plate. Le pays est pauvre en richesses naturelles. L'argile et le roseau, l'eau des deux fleuves (irréguliers et capricieux), le bitume

Le reste -les minerais de cuivre et d'étain, le bois, la pierre- vient d'ailleurs

Pour certains auteurs, l'empire de Sargon est un espace d'échanges économiques étroitement contrôlés. Pas un État, au sens moderne du terme

A Agadé, Sargon installe une administration rudimentaire mais centralisée, la première du genre

Provisoire fin de la mosaïque de Cités-Etats qui composent la Mésopotamie

L'empire est divisé en provinces. Les citoyens d'Agadé tiennent les gouvernements

Jean-Marie Durand, né en 1940, assyriologue. Les citoyens d'Agadé remplacent l'ancienne noblesse sumérienne


Sargon a un brillant descendant -l'un des derniers. Souverain de la dynastie d'Agadé. Son petit-fils, Naram-Sîn  2 254 - 2 218 avant J.-C.


Jean-Jacques Glassner. Naram-Sîn monte sur le trône d'Agadé. Une rébellion tente de le déposer

Coalition de trois Cités mésopotamiennes. Kish, Ur et Uruk. Chacune de ces trois villes a porté son chef à la royauté

Le nom du roi rebelle de Kish est  "Iphur-Kish" -"Il a rassemblé Kish"

Des institutions aux aspects démocratiques existaient alors en Mésopotamie


Jean-Jacques Glassner. Naram-Sîn monte sur le trône. Tout l'empire se soulève contre lui. Retranché dans Agadé avec une faible escouade, Naram-Sîn remporte ensuite bataille sur bataille contre les insurgés

Naram-Sîn porte l'empire d'Agadé à son apogée. Divinisé. Sur les monuments -la stèle de victoire, exposée au Musée du Louvre, département des Antiquités Orientales - il est représenté coiffé de la tiare à plusieurs cornes, réservée aux dieux

La stèle de victoire du roi Naram-Sin est une stèle aujourd'hui parcellaire édifiée en l'honneur de la victoire de Naram-Sin, roi de l'empire d'Akkad, sur les montagnards du Zagros, les Lullubis. Non loin de la frontière irano-irakienne


Dans les inscriptions officielles, son nom est précédé d'un déterminatif divin -le nom propre suivant est le nom d'un dieu

La victoire de Naram-Sîn sur les coalisés, élus par leurs peuples, est la victoire d'une idéologie. Le roi n'est plus le premier des hommes. Sa légitimité lui vient des dieux. Le roi est l'intermédiaire entre les dieux et le monde des mortels

Irak, XXIIIe siècle avant J.-C. Sur le champ de bataille, la monarchie élective d'Iphur Kish - une forme de démocratie - est vaincue par la monarchie héréditaire et de droit divin de Naram-Sîn

Une génération plus tard. Naram-Sîn chute sous les coups des rebelles nomades descendus des monts Zagros


Jean-Marie Durand. La tradition littéraire mésopotamienne a intégré une large partie des exploits de Naram-Sîn, à la geste de son grand-père Sargon. Naram-Sîn est le roi maudit, responsable de l'effondrement brutal de l'empire


*


Promis à un destin tragique, le roi Sargon échappe à la mort. Il devient un roi puissant, fondateur du royaume d'Akkad


Pour étendre son influence, le roi s'appuie sur sa famille. Il a plusieurs enfants, dont une fille, Enheduanna

Il nomme Enheduanna, grande prêtresse du temple d'Ur, l'un des plus riches de l'empire. Dédié au Dieu-Lune, appelé

Nana / Nanna (sumérien)

Sin (akkadien)


*


Entre 2 300 et 2 200 avant J.-C.

Mésopotamie

Princesse Enheduanna / En-hedu-Ana.  En (grande prêtresse). Hedu (ornement). Ana (du Ciel / Dieu du Ciel). « Noble ornement du Dieu Ciel »  

Poétesse, écrivaine, prêtresse, prophétesse. Langue sumérienne

L'une des filles du roi Sargon d'Akkad

Sa mère est la reine Tašlutum (?)


Quatre fils

Rimush (2ème roi). Succède à son père Sargon (1er roi), de -2279 à -2270

Manishtusu (3ème roi) succède à son frère Rimush, de -2270 à -2255. Puis son fils Narâm-Sîn (4ème roi)  

Ibarum / Ibaroum / Shu-Enlil

Abaish-Takal / Ilaba'is-Takal


Selon la Liste royale sumérienne, Narâm-Sîn serait le petit-fils de Sargon d'Akkad et le quatrième roi de la dynastie à monter sur le trône akkadien. Après son oncle Rimus et son père Man-istusu. Il aurait régné cinquante-six ans -comme Sargon, son grand-père


Enheduanna est la première personne identifiée qui ait produit une œuvre littéraire

Parmi les auteurs de la littérature mésopotamienne, la seule autrice identifiée

Son nom et une part significative de son œuvre, sont connus


Enheduanna est vraisemblablement la fille d'une prêtresse sumérienne, concubine de Sargon d'Akkad -non la fille de la reine Taslutum

Pour mieux contrôler Ur, la plus importante des villes de Sumer, son père la nomme grande prêtresse du dieu tutélaire / protecteur de la ville. Nanna, le Dieu-Lune, L'une des divinités majeures du panthéon mésopotamien


À sa suite, d'autres filles de rois dominant la Mésopotamie occupent cette fonction -ainsi Enmenanna, fille de Naram-Sin d'Akkad

Jusqu'au VII siècle av. J.-C., la fille de Nabonide, roi de Babylone


Après la mort de son père Sargon d'Akkad, Enheduanna continue à assumer sa charge

Pendant le règne de son demi-frère Rimush, elle est exilée -pour des raisons politiques ?

Elle évoque cet exil dans son oeuvre principale, L'Exaltation d'Inanna

Puis Enheduanna est réintégrée dans ses fonctions

Après sa mort, divinisée ?


Enheduanna est à l'origine d'hymnes religieux recopiés sur des tablettes d'argile, restés en usage pendant les siècles suivants


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Trois hymnes à la déesse Inanna, protectrice de la dynastie d'Akkad. Amour, sensualité, fertilité, procréation. Déesse de la guerre

Écrits de la prêtresse Enheduanna. Inanna est associée à Ishtar. Elle passe du statut de déesse locale à Reine du Paradis, déesse la plus populaire de Mésopotamie


Gwendolyn Leick, née en 1951. Historienne et assyriologue britannique. Inanna est la divinité protectrice d'Uruk. Son nom est écrit avec un symbole représentant une tige de roseau nouée au bout

Sur un vase d'Uruk. Devant des roseaux qui la symbolisent, la déesse Inanna reçoit des offrandes

Inanna est mentionnée dans les premières listes regroupant les divinités. Elle fait partie des quatre divinités principales avec

Anu, le père des dieux. Dieu du ciel, de la végétation, de la pluie

Enki, le dieu de la sagesse. Il organise le monde, fixe un rôle à chacun des êtres vivants et pourvoie de ses bienfaits certains pays

Enlil. Roi des dieux, dieu du destin et de la royauté. Dieu du vent


Dans les inscriptions royales de la Période des Dynasties Archaïques, Inanna est la protectrice des rois. Sargon d'Akkad fait souvent appel à elle en politique ou durant les batailles.

Durant le troisième millénaire, la déesse acquiert des compétences martiales qui découlent d'un syncrétisme avec la déesse sémite Ishtar. Le sanctuaire principal d'Inanna est l'Eanna (« la Maison du Paradis »), à Uruk. Elle possède des temples ou chapelles dans la plupart des villes


Les trois Hymnes


In-Nin-Me-Hus-A (INM). La Victoire d'Inanna sur l'Ebih (182 lignes)


In-Nin-Sa-Gur-Ra (INS). La Déesse vaillante (incomplet. 225 lignes sur 274)


Nin-Me-Sar-Ra (NMS). Déesse de tous les pouvoirs divins. L'Exaltation d'Inanna (153 lignes)


"Des offrandes funéraires ont été apportées,

comme si je n'y avais jamais vécu.

Je me suis approché de la lumière,

mais la lumière m'a brûlé.

Je me suis approché de l'ombre,

mais j'étais couvert d'une tempête.

Ma bouche chérie s'est éradiquée.

Parlez à Lugal-Ane et à mon destin !

Puisse ce destin être annulé pour moi !

Dès que tu en parleras à An, An me libérera."


*


Musée du Louvre. Département des Antiquités orientales. Tablette d'argile découverte à Girsu / Tello

Fragment d'hymne à la déesse sumérienne Inanna. Minuscule écriture cunéiforme. Langue sumérienne. Cycle de lamentation de la déesse


Inanna, altière souveraine

Toi qui pulvérises les boucliers

Et soulèves ouragans et tempêtes

Ici-bas et là-haut, tu rugis comme un fauve

De ton éclat aveuglant, tu illumines la terre !


*


E-U-Nir    suite de 42 poèmes figurant sur 37 tablettes retrouvées à Ur et à Nippur. Datant de la Troisième dynastie d'Ur, copies de tablettes plus anciennes

La suite   E-U-Nir    Les Hymnes de temple sumériens

Pour chacune des principales villes de l'empire de son père Sargon, Enheduanna écrit un court poème, dédié au dieu tutélaire de la Cité et au temple de ce dieu


Dans ses hymnes, Enheduanna chante la gloire des dieux

Elle raconte des moments de sa vie. Elle parle à la première personne, écrit    « je »


Ces Hymnes de temple constituent une nouveauté

Enheduanna signe et indique

« Mon roi, a été créé ce qui n'avait jamais été créé auparavant »



Une partie de cette œuvre est apocryphe (authenticité non établie)

Certains anachronismes (attribuer à une époque, ce qui appartient à une autre).

mention de temples construits ultérieurement

tournures linguistiques employées ultérieurement


*


1927. Ur. Sanctuaire de Nanna. Fouilles du Gipar-ku « Gipar pur ». Lié à une fonction religieuse remplie par une personne portant le titre sumérien de « En » (grand prêtre)

Couche archéologique datée du XXe siècle av. J.-C.

Disque d'albâtre. Conservé à Philadelphie. Université de Pennsylvanie. Musée d'Archéologie et d'Anthropologie

Disque d'Enheduanna. Albâtre, v. 2350-2300 av. J.-C. Ur. Diamètre 25,6 cm. Épaisseur 7,1 cm

Scène rituelle. Le prêtre fait une libation devant un autel à quatre étages (à gauche), accompagné de trois personnes,

dont la prêtresse Enheduanna en posture de prière (troisième personne à partir de la droite). Tiare à plusieurs cornes. Kaunakès (vêtement, tissu à longues mèches imitant les poils d'animaux -chèvre ou mouton)

Au dos du disque, l'inscription. « Épouse de Nanna et fille de Sargon »


Au cimetière royal d'Ur, deux sceaux datés de l'époque de Sargon, portent le nom d'Enheduanna


Plus de cent tablettes cunéiformes portent des poèmes attribués à Enheduanna



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