Tome N°1 - Les Avaloniens

pythocrate

En plein cœur d'une guerre entre chevaliers et mages, un jeune homme, du nom de Merlin, va devoir affronter des forces qui le dépasse, pour protéger le porteur d'Excalibur.

Il existe en ce monde, un endroit, oublié de tous, où cohabitent en toute harmonie, tous les êtres qui le peuple. Au-delà de cette forêt, aux mille arbres de couleur émeraude, se trouve une forteresse, aussi gigantesque soit-elle. On peut entendre les oiseaux chanter en chœur, tandis que le vent vient épouser la vieille tunique de couleur marron de cet homme, seul, au milieu de la route principale. N'ayant qu'un chariot pour compagnie, il erre, tel un être dépourvu de but. Vêtu d'un pantalon en lin et de chaussures usées par le temps, il s'avance avec espoir vers cette cité, protégée par d'épaisses murailles, composées de pierres bien trop justement alignées.

On peut avec aisance distinguer la fatigue qui se dessine sur les traits du jeune homme, tandis que sa sueur vient épouser la surface poudreuse du sol. La distance entre cet homme et la cité ne cesse de diminuer. Le voilà désormais face à ces gardes, tenant fermement son chariot d'une main, et son enveloppe, de l'autre.

"Votre invitation, monsieur." dit alors le garde, d'un ton autoritaire.

Il lui tend, d'une main tremblante, tout en ayant un regard évasif.

"Pourquoi diable le médecin vous aurait invité un Camelot ?" s'exclama le garde.

"C'est mon oncle. Ma mère est morte et ... c'est mon tuteur, maintenant."

Tout en présentant ses condoléances, le garde lui rend alors la lettre. L'homme pénètre désormais dans l'enceinte de la cité, et ce qu'il voit l'émerveille encore plus. De jolies maisons, toutes parfaitement alignées, entourées d'une verdure sans précédent, dont un immense château, que dis-je, un titanesque château, composé de mille et une tours, parvient à s'en distinguer.
Ne voyant qu'il n'a pour repère que la description approximative que lui a faite son oncle, un chevalier, aux cheveux blonds, bien brossés en arrière, se dirige vers lui.

"Je ne t'ai jamais vu toi. Tu es nouveau ?"

"Oh euh ... oui. Vous ne sauriez pas où se trouve les quartiers du médecin de cour, par hasard ?"

"Traverse la cour, prends les escaliers sur la gauche, troisième porte sur la droite."

Tandis que l'homme, tout en remerciant ce preux chevalier, s'éclipse peu à peu, l'homme vêtu d'une armure poursuit : "Au fait, je m'appelle Arthur !"

"Enchanté. Je suis Merlin."

[En cours]

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