Tournant la page

Pour le contemplatif subissant les saisons, comptant les semaines, vient en horreur la comédie humaine. Ainsi il devient impensable.

Tout puissant l'indicible est interdit, tout doute se fait payer. La contingence écartée ne reste plus que la tragédie du bouc émissaire, jeu du solitaire rendant raison à la force. Le temps ralentissant ; les secondes se faisant compter en semaines, rebours du temps, hoquet de la raison, violation de la personne.

La vie et la mort se mêlant peu à peu, le chaos se fait ; bien et mal, bons et méchants ne restent que vainqueurs et vaincus. Tandis que la maladie fait son apparition, les autres se retirent pour ne pas voir la bête mourir.

Dans ce combat, les limites ne servent à rien, point de règles ni de champ de bataille. Hallucinant malstrom où l'espace et le temps cèdent la place à une pesante inertie où les sentiments vont mourir.