Tragoedia (one-shot)

jeonseung

Il déborde de jalousie haineuse, de bestialité, du mépris de tout sens morale, et de violence ; en d'autres mots, c'est la haine à l'état pure . Cette tragédie, n'a pas de nom, de frontière.

C'était une nuit avec une forte averse, le ciel semblait compatir le désarroi d'un jeune enfant détruit par un amour impossible. Il était debout sur une chaise avec une corde autour de son frêle cou.


Cet enfant allait être brûler à l'aube pour crime dont nous savons plus la cause, ni les revendications.Dans sa cellule, l'enfant prononça ses terribles mots dont la haine s'est emparée de son être :

" Oh divinités vous qui m'avez abandonné...
Je vous maudis et vous hais du plus profond de mon âme que l'on jure être impure. Je le déclare à nouveau, de mon cœur impure plongé dans les abysses de l'enfer ! Dans une autre vie, je vous maudirais et traquerais vos croyants pour m'avoir mis sur le dos un crime que je n'ai pas commis !
Moi, votre enfant innocent, fils d'Eurynome ! Vous osez me dénigrer après tant d'amour que je vous ai offert !!
Ma vie, ma vie...
Mon amour n'est pas fait pour vous !
Nous les hommes, vos enfants nous vous jurons fidélités, amour, respect et en retour vous nous donnez désolation et malheur !

Pourquoi, est-ce si difficile de recevoir votre amour ?! "


À ces mots, l'enfant fut silencieux pendant quelques minutes, il murmura ensuite des mots avec amertume et tristesse les yeux larmoyant :

" Je ne désirais juste que l'amour de ma mère...".

Ces paroles furent emportées par le vent, la candeur de ce simple désir fut remplacer par un visage débordant de ressentiment, de flegme et de cruauté.

" Permettez-moi de vous préciser ceci, derrière mon apparence de petit garçon se cache...
Le monstre que vous avez façonné de vos mains en me donnant à cette femme infâme !

Je ne vous donnerais pas la satisfaction de voir mon corps n'être rien d'autre que l'un des divertissements de vos enfants, les hommes, jouissant de ma mort pour divertir leurs pitoyables existences ! "

Dès lors, il commit l'irréparable.

Dans ses derniers instants, il versa des larmes et dit :

" Je ferais couler ses larmes comme elle a fais couler les miennes...".

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