Triste réalité
blake
Femme, à demi-homme dans ton pays,
Tu ressens la soumission affligée de cette nuit,
Je comprends ton désir de partir,
Il n’y pas, au regret, pour toi ici d’avenir.
L’homme est d’une faiblesse et d’une lâcheté,
De croire que la femme est le diable incarné.
Qu’est ce qu’il y a de si mal en toi,
Qui puisse effrayer le droit chemin des mollahs ?
Ton regard peut être, de tes yeux se cache une arme,
Entre tes jambes, la bête où le plaisir s’incarne,
Tes cheveux au vent, une tempête, qui aiguisent les désirs,
Et envolent ton parfum plus loin qu’un soupir.
Il brise ton cœur et te pousse à quitter ta chère demeure.
L’homme perd son seul et unique avenir,
Et dans ce monde la seule chaleur, la plus belle des lueurs,
Homme, je te renie, Dieu te laissera mourir.
Homme, tu détruis celle qui porte la vie,
Celle qui a souffert pour que tu pousses tes premiers cris.
La mort t’attend, seul et pour moi aussi,
Mais toi, tu resteras affligé de tes maux et de tes incompris.
Yazd, le 21 septembre 2011
http://sijeunessesavaitsivieillessepouvait.wordpress.com/2011/10/03/triste-realite/