Tu étais mon monde

amour-tranchant

Hold me like you never lost your patience Tell me that you love me more than hate me all the time And you're still mine

C'étais il y a un an déjà, que nous étions comme les deux doigts de la main, inséparable. Tu me rendais exceptionnelle par ton regard, je te rendais misérable. 


Aujourd'hui nous somme deux inconnus réunis dans une même classe. Parfois je te surprend à me regarder et parfois l'inverse, nous tournons machinalement la tête comme si nous venions d'enfreindre les règles... 

Mais quelles règles ? 


J'ai envie de te secouer, de crier, de pleurer mais surtout de te câliner, juste une dernière étreinte, bien choisir les derniers mots de notre ancienne amitié. Qu'est ce que je donnerais pour ça ! 


Et si tu me laissais te parler je commencerais par m'excuser, oui m'excuser, pour mon égoïsme de ne pas t'avoir assez écouté, d'avoir voulut t'enfermer dans ma cage dorée, dans mon monde à moi. Te demander de me pardonner pour les crises de jalousies et possessivité, et de n'avoir pas compris que tu étais sérieux ce  fameux jour. 

Comment aurais-je put comprendre ? 

On rigolait souvent... même tout le temps en se disant que nous étions fait l'un pour l'autre que tu étais mon mari et moi ta femme. Quand tu ne venais pas en cours je ressentais ton manque et quand tu revenais je posais toujours ma tête sur ton épaule, parfois tu posais ta tête sur mon front et pendant ces instants la je ne voyais plus les alentours, le flou s'installait comme une brume silencieuse qui me permettais de me sentir enfin en sécurité. 


Mais d'un autre côté j'avais ton refrain habituel du mec qui ne voulait pas du sérieux, qui ne voulait pas s'attacher. Alors je me complaisais dans notre "amitié". 


Et pourtant un jour tu m'as lancé cette phrase "vient on se met ensemble" sortie de nul part entre deux rires sincères. Je croyais encore à une de tes blagues car je sais très bien qu'on ne tombe pas amoureux d'une fille comme moi, alors j'ai ris. 

Sauf que cette fois-ci tu étais sérieux et ça je l'ai compris trop tard, entre temps tu as pris tes distances et aujourd'hui nous ne somme plus que deux inconnus. 


Je te remercierais pour tout ce que tu m'as apporté, tout ces rires, ces câlins, ces mots échangés, ces pleurs partagées, ces regards lancés, cette complicité, cette confiance et cette sincérité. Pour être toi tout simplement. 


J'aurais continuer par te dire que tu me manques énormément, te voir chaque jour sans pouvoir te toucher, sans pouvoir te parler, sans oser te regarder. Je pense que je n'en ai plus le droit vu la souffrance que je t'ai affligé. Parfois quand je ris je me tourne automatiquement vers toi en cherchant ton regard puis je me souviens que je ne peux plus... Je t'aurais dit a quel point tu avais été exceptionnel pour moi, que tu m'avais rendue plus forte, et plus confiante, pas assez malheureusement pour croire qu'un mec comme toi pouvait aimer une fille comme moi.

Si j'en avais eu le courage je t'aurais dit que j'aimerais revenir à ce fameux jour et te répondre que oui je voulais qu'on se mette ensemble et que tu auras toujours une place dans mon coeur.


Aujourd'hui tu ne me laisses plus aucune possibilités de revenir vers toi et je comprend ton choix. Je suis désolée d'avoir été cette personne la pour toi.

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