Un câlin... sinon rien

mimimouche

Quand l'irresistible envie de câlin fait perdre toute pudeur...

Sevrée par trop de privations, je devais désarmer le désarroi qui m'étreignait telle une sangsue exsangue. De furieux désirs se bousculaient à l'orée de mes paupières. Les fourmis de mon ventre semblaient déchaînées. Leur époustouflante sarabande ondulait sur un grand huit oscillant entre zénith et abysses. Je salivais, l'imaginant épouser les papilles de ma langue alanguie, son suc exquis coulant le long de ma gorge avide.
Sans résister davantage, je courus vers la cuisine. Il m'attendait. Perlé d'eau. Je me jetai aussitôt sur lui.

La date de péremption était dépassée ? Qu'importe ! Il me fallait ce Câlin-là...      

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