Un parfum de solitude

Des larmes rondes et épaissent roulent sur mes joues,
J'ai le coeur crevé, la gorge serrée.
Lorsque les gens nous semblent si loin,
Lorsque leurs mots nous parlent point.

Il est bien là ce parfum, ce parfum de solitude, cet instant d'ingratitude, agrémenté d'une pinçée d'amertume. 
Je le connais ce parfum, je l'ai porté souvent.

Je ferme alors les yeux et me demande si je parle bien leur langue où si c'est mon esprit qui tangue.
Je redessine dans ma tête leurs discours,
J'y cherche une issue de secours.

Alors je dérive, je trépasse, je voudrais que tout s'efface.
Où est ma vie? Où est ma place? comment les regarder en face?Je le connais ce parfum d'incertitude, je l'ai porté souvent.

Je réouvre alors les yeux en espèrant à nouveau exister,
mais la lumière ne veut plus y rentrer.
mes pupilles sont à force d'horreurs, épuisées.
Révoltée, imcomprise, ce parfum me colle à la peau,
Je veux hurler mais ça sonnerait faux.

Je vous aime et je vous méprise.
Je vous écoute si j'y suis soumise.
Je dois partir avant que mon âme s'épuise,
car j'aime changer de parfum selon la brise.