Un parfum de vie

Bruno Ferron

Le jour où ton odeur à jamais effacée

Ultime souvenir de ton corps enfiévré

N'aura plus de l'opium les apaisants effets


Et lorsque reviendront les heures 
d'insomnies

Que ton parfum de vie domptait nuits après nuits

Quand des pensées obscures chassaient mes rêveries


Ce jour-là, le cœur lourd, je brûlerai les draps


Je brûlerai le lit, témoins de nos ébats

Maudissant ton départ, hier, pour l'au-delà

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