Un soir de Printemps .

Istok Drca

A l âge de dix ans
Je ne savais pas que ce soir de printemps 
Serait un tournant 
Et qu' en ce soir de printemps
Il y aurai un coup de vent 
Qui ne m'a pas laisser le temps de dire au revoir

J'ai perdu mon clan 
Fuyant avec mes parents 
Et la nuit devenais 
De plus en plus noir

Ce soir de printemps 
Je ne pouvais pas prévoir 
Les caprices du temps
Sinon j aurai imprimer dans ma mémoire 
Quelques souvenirs d' enfant.

Quelques frontières plus tard 
Une lueur d' espoir
Un asile sur ce territoire

Mais c'était juste le temps de comprendre 
Et il a fallut descendre 
Dans ce départ précipiter 
Nous n avions pas eu le temps de prendre un billet

Mais moi , a cette âge 
Je croyais faire un beau voyage
Je ne savais qu' être clandestin 
Impacterai autant mes après et mes lendemains

Alors je commence a apprendre le français 
La première chose c étais :
Vos papiers ! S’il vous plait !
Et puis je me suis intéresser a la météo
Parce qu' une fois , on ma dit :
Tu verra ,  un jour il fera beau.

Donc , j'ai la tête dans les nuages
Et je les regardes 
Et j'imagine 
Et ils dessinent pour moi 
Des formes divine
Mais Je surveille 
le moindre signe. 
Annonçant l arriver d'un orage.  
Car je sais maintenant 
Que le temps est capricieux. 
Et que ses messages 
Ne viennent pas forcément des cieux.

Et comme pour le prouver ... 

le vent se remit à souffler
Ce transformant en tornade
Défiant toutes les lois de la graviter.
Je sens bien ! 
Qu'il va ce passer quelque chose.
Je le sais bien ! 
C'est pas pour moi les romans à l'eau de rose.

Mais moi je suis prêt ! 
J'ai vue l'arrivée de la tempête   
Je me retourne je cherche mes parents !

Mais ou ? Avais-je la tête !..?

Ils sont la , encercler par des agents
De la force public.

Et la ?
C'est un ouragan des tropiques ?!
Le vent 
L orage 
La terre qui tremble 
Et Moi aussi
Et tout s enchaine 
Et moi aussi   
Et comme un mécanisme   
Cette fois c'est un séisme  
La pire des magnitudes 
Je viens de prendre mon premier uppercut.

9 sur l échelle de Richter !  
Mais je ne baisse pas la tête
Car Je cherche mon père.
Je remarque des menottes 
Et au bout d'une chaîne 
Il est la !
Mon papa que j aime.

Il ne m avais jamais quitté des yeux
Et dans le bleu de son regard 
J aurai tant aimé lire une autre histoire.  

Il est pour moi, 
Un roi, un ami, un dieu.
Mais pour eux
Un criminelle, un bandit, un voyou.
  
Je ne l'ai jamais vue aussi dépourvu.
Et la seul chose qu’il a pu
faire, 
un simple geste, un signe  
Me disant de me taire...

Mais qu'es ce que je pouvais bien faire ?

Et puis de toute façon 
Tout va trop vite 
C'est le principe de la fuite. 
Alors j'en profite
Je saute dans la tornade 
J improvise des cascades
Je navigue dans les vents hurlent
Je nage dans les sables mouvant    
Et grâce a toute cette cohue 
Je disparais au coin d'une rue.

Et Je doit prendre un nouveau départ
Je me met a la recherche d’une gare,
Il n'est pas question que je sois en retard.

Mais ou est donc ce train ?
Je ne sais pas ou je suis
Je cherche quelqu'un 
Mais qui ?

Je pourrai demander, mon chemin ?  
Mais je ne sais pas parler 
ou alors avec les mains ?
Mais Je suis fatigué.  
Alors je suis mon instinct
De toutes façon  
Les tornades ne me font plus peur
Et j'ai des liens de parenté avec la douleur. 
J'avais survécu aux intempéries
Au tremblement de terre 
Et au tsunami. 
Alors comment vous dire que ?...
J'étais un peu étourdie
Et que ...
J'ai due commettre quelques délits 
D’ ailleurs, 
je crois qu'il me reste encore du sursis ?...!

Mais pas le temps de s apitoyer
Sur mon sort 
Le train va arriver 
Je dois être à bord 
Je vois le quai  
je suis presque arrivé      
Je cours  
je hurle  
Et je cris !     
  
JE L'AI VUE !!.

Le train de la vie.
Et il n a même pas ralenti !!

Alors je le regarde s éloigner
Et je reste seul sur le quai
En regardant ce rail 
Ça me fait penser
Que, si j avais eu une paille ???
J y serai peut être arrivé ???....

NON !!  

ca c'est la poesie , les rimes , les maux 
C'est surement un détail ?

Donc, j'm disais. 
En regardant ce rail
Qu’il est encore temps. 
Que j'me taille...

Signaler ce texte