Un soir...

marocky

Louise et Clément, jeune couple actif s'aiment depuis 6 ans. Un soir en rentrant d'un dîner, rien ne se passe comme prévu. Louise saisi sa plume et nous raconta son histoire...

J'étais envahi de haine, la colère régnait sur mon esprit. Je ne voulais pas te voir, ne pas sentir ta présence ni même ton odeur. Un simple toucher de ta part m'horripilait. Du dégoût et du mépris je n'avais que pour toi. Tu m'insupportais, je tressaillais de haine et mes yeux plein de larme te fuyais le plus loin possible ce jour-là.

Ton avant-bras s'appuyait contre le mur car tu attendais par la fenêtre tu attendais mon retour mais je préférais m'agiter avant tout. Je simulais une rupture en tentant de rassembler le peu d'affaire que j'avais trouvé dans une vieille valise poussiéreuse tout juste trouver dans le fond du placard de la chambre à coucher. Tu t'étais redresser et observais attentivement mes gesticulations. Tu t'empressas d'attraper mon poignet afin de mettre un terme à la manœuvre que j'avais entamer. J'étais folle de rage et tu n'existais plus…

- Lâche-moi je te dis !!!

- Non je ne veux pas !?

Calme-toi s'il te plait il faut que nous parlions. Je ne voulais pas t'écouler j'étais obnubiler par l'idée de te fuir. Je savais que je pouvais céder, craquer à nouveau et cela était ma plus grande crainte car tu seras davantage ta main autour de mon poignet. Tu serais mon articulation au point que le sang ne puisse plus circuler…

Cette étreinte était un piège, et tu savais pourquoi tu la faisais, tu connaissais les conséquences, les effets de ce geste, c'était ta marque de fabrique. Celle de la soumission, cet asservissement dont j'avais pris plaisir depuis quelque temps à m'abaisser lorsque nous faisions l'amour. Tu t'acharnais à chaque fois à t'emparer de mes poignets et de les serrer très fort car cela me mettait en émois et engendrait une très forte excitation. Quant à toi s'amorçait une ardeur sans pareil qui nous fîmes mainte fois perdre la tête jusqu'à l'aube…

Le petit matin perçait nos rideaux bleutés. Les rayons t'éblouissant t'avaient réveillé et c'est avec une grande difficultés que tu parvins à t'assoire avant de te tourner vers ma direction. Sur le tapis de notre salon j'étais encore évanouis, respirait calmement tandis que tu recouvrais mon corps afin que je puisse continuer mon repos avec la nappe qui nous avait servis de drap pour nous couvrir. Toute avec cette grande difficulté l'esprit brumeux tu te levas afin de contempler la pièce. C'était un champ de ruine du moins notre salon avait totalement changé d'apparence, un troupeau y était passé. Tout y était dévasté. Toi-même tu semblais confus et te dirigea vers les rideaux afin de mieux faire état des lieux. C'est à ce moment-là que je me réveillai, les yeux à peine ouvert, je scrutai la pièce furtivement. – Mais que s'est-il passé ?  

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