Une forêt en hiver

max-w

Lardée des rais ardents de l'astre descendant

La forêt hérissée de rois majestueux

Et nus sous leur lourd et duveteux manteau blanc

Livre aux regards ses opalins chemins gibbeux


Noyé dans l'immaculé silence d'hiver

Le promeneur solitaire soudain s'efface

Devant la beauté intimidante et légère

Des ramées cotonneuses prises par les glaces

 

La boue disparaît sous le tapis ivoirin

Que d'épais nuages ont déposé au matin

Avant de faire place au bel azur glacial

 

Une bise embrasse les branchages poudrés

Balayant l'air d'une tempête floconnée

Qui offre à la forêt sa parure hivernale.

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