Une guerre sans fin

bilbul

64 années : oui,  64 années de déchirement entre deux peuples si proche l’un de l’autre. 64 années de morts quotidiennes, de sang d’innocents coulant à petits flots sur des terres dévastés. 64 années de vies politiques régies simultanément par la censure et la peur, par la colère et le désarroi. 64 années de médiatisations scandaleuses, d’images  infâmes attisant une haine malsaine dans un monde déjà rongé, dévoré par les vices. Voici la situation actuelle du Moyen Orient.

D’un côté, une superpuissance controversée,  un peuple martyr ayant subi l’un des massacres les plus importants de notre monde actuelle. Une nation inspirant un dégout profond de la part de ces voisins, une nation qui n’est bonne qu’à être rayé de la carte diraient certains détracteurs. Une superpuissance blâmée par une opinion publique ignare totalement contrôlée et travestie par des médias fabulateurs. Un peuple vivant dans la peur, la peur d’être une fois de plus disloquée et condamnée à un exil sempiternel.  Un peuple si anxieux que commandé par un ancien militaire carnassier avide de victoire et de colonisation.

De l’autre côté, une petite parcelle de terre où s’entasse plus d’ 1 millions d’âmes.  Une prison à ciel ouvert où règne le chaos. Un chaos engendré par l’ennemi, certes, mais également par une autorité sanguinaire, une autorité piloté par un mouvement extrémisme oligocrate utilisant les Hommes comme remparts.

La guerre que nous avons traversée était donc parfaitement intelligible : des deux côtés l’intérêt du peuple était largement minoré. Cette guerre, c’était  une campagne de publicité, de la communication à échelle mondiale. D’un côté, on a surnommé l’opération  « piliers de défense » pour rassurer la plèbe israélienne et ainsi assurer une réélection,  la démagogie était alors utilisée à son paroxysme.  De l’autre côté, on a majoré le nombre de morts par des procédés odieux pour susciter la compassion et ainsi obtenir des financements afin de poursuivre une opération djihadiste totalement archaïque et dénué de sens dans un monde aussi libéral.

Nous ne traversons pas une guerre de religion, mais une guerre de position. Avant ce conflit l’animosité entre juifs et musulmans n’avait jamais été démontrée : bien au contraire les musulmans ont toujours protégé les juifs, que ce soit durant l’inquisition ou durant la deuxième guerre mondiale. Il est aujourd’hui extrêmement difficile de trouver des solutions à ce conflit qui semble insoluble. Seule une réflexion métaphysique et le rejet des « valeurs » obsolète de l’Etat Israélien et de l’autorité palestienne pourra aboutir à un processus de paix.  Et inchallah,be ezrat hachem, mener à une paix universelle.

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