Vagalam

vladimir

Sur l'écran noir de mes nuits blanches,

S'imprime, éthérée, la courbe de tes hanches.

L'aube incandescente, de ses rayons zélés

Marbre ta peau délicieuse d'un doux voile coloré.

 

Envoûté fatalement par tes charmants atours

Je me prélasse, enivré des embruns de l'Amour

Sous une voûte céleste au parfum liquoreux

Nous rêvant être uniques, enlacés et heureux.

 

L'amant distrait sous ton regard s'incline

Et au monde se révèle à ta beauté féline.

Goûter à tes lèvres, t'enlacer sans m'en lasser

Voici le songe audacieux du transi prisonnier

 

Harassé par le manque, remuant ciel et terre.

Exténués, mes atomes s'égosillent en vers :

« Bon sang Vladimir, tu as donc perdu la raison ?

De ton âme, cette fille prend possession ! »

 

Or, jamais ne pourra se résoudre mon cœur

À laisser s'évader les prémices du bonheur.

Attraction fatale sous les lois du même nom,

Je brûle du souvenir de ta première vision.

 

Âme perdue dans la brume électrique,

Nourrie de l'aura de ton charme fantastique,

Des caresses poétiques à l'unisson de nos corps

Composent ma symphonie, divine Eléonore.

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