Vivre

Lounes Ouarab

Dans mon discours avec la vie, je contemplais son visage meurtri, elle me demandait ce qui m'enchantait en elle, mais je ne l'entendais que quand je chantais mon zèle. Sans faire signe elle me prit le bras et lui noua une parcelle de son temps, puis se mirent à pousser des rides qui le long de ma main grimpèrent à ma nuque. De ces rides naquirent des idées noires. Des si des ça qui furent que j'étais déçu de ceux qu'avait reçu la terre. Sans avoir décidé ça j'avais dessiné l'arbre et ses deux cimes. L'une était pourvu de feuilles, l'autre pour vivre cueille. C'était bien simple pour moi, du sable entre mes orteils, une fable entre mes oreilles, l'image si pale de la vie que j'inhale m'apporte l'ennuie et au final je vois la nuit. Le bruit est sourd lorsque suffoque le jour, mais c'est mon sommeil qu'il fait fuir à son tour.

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