Votre convenance
ecorcheur
La vertu n’a d’autre récompense qu’elle-même
Sur le chemin qui mène à Toi
Les saules sont rieurs
Et faudra-t-il que je meure
Je mourrai là-bas
Quelque part devant moi
Si loin au-delà
Sur le chemin qui mène à Toi
Je m’aventure sans peur
Car les ruines de mes malheurs
Sont déjà loin derrière moi
Quelque part, et je crois
Bien loin au-delà
Et pourtant, mon âme soeur
Sur ce chemin sans fin
Je crie, je pleure, car j’entends, ô stupeur
Des voix qui me disent : « N’y vas pas ! »
Mais j’y vais toutefois, espérant trouver ma belle,
Comme les Hommes espéraient autrefois
Du haut d’une tour, quelque part vers Babel
Apercevoir Dieu et le toucher du doigt.
Et ce jour viendra, quand la terre touchera le ciel
Dévoilant l’horizon de mille et une merveilles
Ce sera pour nous, ma fille, que ces terres fantastiques
Feront couler sur leurs versants des torrents de miel
Pour façonner ces paysages à tes courbes
Magnifiques
Nous vivrons ici, ô ma belle
Jusqu'à la nuit, n’est-ce pas lyrique ?
Empoisonnés en mangeant des colchiques