Vrrr
maximed
Nouvelle mise à jour et cette dernière semblait vraiment intéressante. Encore plus de monde pourrait se connecter en même temps et les effets seraient encore plus réalistes.
Enzo se réveilla lourdement en étirant ses bras le plus loin qu’il pouvait de son corps… Quelle merveilleuse nuit qu’il venait de passer, vu que son ordinateur était en train de mettre à jour le jeu le plus réaliste du monde : Imortalis… Outre le nom qui semblait vieillot au premier abord ; une fois installé, c’était l’extase ! Fini le clavier et la souris, il ne restait de l’ordinateur qu’une petite tour qui permettait de faire fonctionner l’objet le plus fabuleux qui sois : Le virtualisateur : Une des perles de la technologie actuelle. Cet étrange engin ressemblait à un immense œuf métallique ; quand on l’ouvrait –grâce à un code que seul le propriétaire de l’appareil connaissait- on découvrait un endroit assez confortable ainsi qu’un habit entièrement en cuir ce qui permettait de ne pas attraper froid quand les parties duraient longtemps. Bref, tout ce qu’il fallait pour passer le temps et, dans le cas de notre jeune travailleur, de faire son boulot…
Après avoir enfilé une grosse paire de chaussettes en laine ainsi qu’un jean noir, Enzo s’avança clopin-clopant jusqu’à sa cuisine, ne pouvant toute-fois pas s’empêcher de bailler comme un ours… La ville devait certainement être au courant qu’il venait de se réveiller vu le bruit mi-grizzli mi-chacal qui sortait de la gorge de notre bel homme. Ce dernier –qui était arrivé à destination- se dirigea vers un grand meuble où étaient stockées dans des pots en verre une multitude de céréales de différentes couleurs. Il en choisit deux au hasard puis en fit couler une bonne quantité dans un bol blanc, qui créait ainsi un terrible contraste par rapport à sa cuisine totalement noire. Il prit ensuite une capsule dans son frigo puis, après s’être positionné au dessus de son bol, la craqua. Un délicieux café chaud s’écoula alors du tube, promettant ainsi un petit-déjeuner succulent. Le jeune homme prit son bol d’une main tandis que l’autre appuyait sur un bouton permettant l’abaissement des stores de son appartement. Et la lumière fut !
Savourant avec délice la fraîcheur matinale, il déjeuna dans une des chaises-longues de son balcon tout en regardant le ciel au dessus de lui. Un bleu unique, magnifique, sublime mais désespérément faux. Et s’était ainsi depuis une dizaine d’années, le taux de pollution avait prit des proportions si importantes que l’on était maintenant obligé de vivre dans l’air conditionné qui était distribué au moyen d’immenses cuves près de la frontière de verrr. C’est ainsi que le jeune homme replongea dans les souvenirs de ses cours d’histoire tout en regardant au loin..
Plusieurs villes étaient donc connectées au moyen d’énormes tunnels souterrains dans lesquels circulaient des trains gérés par l’armée. En effet, les vingt dernières années avaient étés marquées par des attentats dévastateurs menés par un mouvement sectaire qui n’avait étrangement aucun nom. La seule chose que l’on connaissait d’elle était que ses membres croyaient fermement que leur liberté serait rendue si les cités de verrr étaient anéanties. Ce qui était bien-sûr totalement faux car cela causerait la mort de l’humanité d’après les dires des politiques.
Pendant cette courte pause historique, Enzo avait eu le temps de vider le bol de son contenu et même de prendre une cigarette qui traînait sur le balcon. Après l’avoir allumée, il en tira plusieurs bouffées en regardant l’horizon. Nul besoin de se soucier de ses poumons car les chercheurs avaient fait bien des progrès médicaux au cours des dix dernières années. Ils avaient donc réussi à remplacer le contenu nocif de la clope pour la remplacer par de l’oxygène pur.
Bref, le blondinet n’avait donc rien à craindre et c’était avec joie qu’il s’amusait à dessiner –avec le bout brûlé- des arabesques imaginaires dans le ciel. C’est alors que son frigo s’alarma, littéralement. On appelait ça le nettoyage ; une mesure prise par le gouvernement pour garantir toujours des fruits, des légumes et de la viande fraîche… Foutaise ! Un beau gaspillage, surtout quand l’on écoutait les paysans qui se chargeaient d’alimenter les cités. Mais comme dans toute situation désagréable, on pouvait toujours trouver un peu de bonheur. Car, qui dit nettoyage dit marché aux légumes et, qui dit marché aux légumes dit Ielis ! Une belle brune aux yeux incandescents, qui pouvait d’un seul regard vous gelez sur place. Et surtout la Juliette d’Enzo. Une histoire d’amour qui était malgré tout était vouée à un échec. En effet, les deux familles respectives étaient rivales depuis la création des dômes et, cela remontait à bien –trop- longtemps. Surtout pour une querelle stupide concernant la taille des quartiers.
Enzo enfila donc une énorme veste par-dessus un T-shirt blanc puis il descendit les escaliers qui menaient vers la rue, de bonne humeur. Au passage, il saluait tout les membres de sa famille qui était placés en ordre de vieillesse. Le jeune adulte était donc à l’avant dernier étage de la tour, avec au dessus sa sœur, Manon, qui venait de mettre au monde des jumeaux. Et naturellement, tout en bas de son immeuble, ses arrières grands-parents…
Arrivé au bas des escaliers, il pianota rapidement sur un clavier incrusté dans le mur. Cela fait, il ouvrit la porte vitrée et sortit dans la rue. Une navette s'arrêta aussitôt devant Enzo mais ce dernier la chassa d'un geste de la main. En fait, le jeune programmeur détestait être collé aux autres et donc, la perspective de se retrouver avec des gens inconnus qui ne cessait de vous regarder à cause du tatouage que qu’il avait dans le cou était vraiment... répugnante. En effet notre jeune homme avait été marqué par des sa naissance par les autorités, comme chaque citoyen de l'Empire de Cristal -le nom que l'on donnait aux cités de verre. C'était donc un aigle cachant la lune qu'avait reçus Enzo à ses huit mois. Cependant, chaque tatouage été unique. Les classes inférieures aux nobles aimaient juste pour ça comparer leurs « signes de naissance »...
L'Awiel –le nom de famille d’Enzo- tapota sur un clavier fixer à une manche pour régler la température de sa veste puis, après avoir mit ses mains dans ses poches, il commença à marcher en direction du centre-ville. Au passage, il admira les chefs-d'œuvre qu'avaient créé les architectes pour permettre aux immeubles d'avoir un maximum de lumière. Étrangement on mesurait aussi comme ça la « classe » de quelqu'un. Ainsi, plus les rues étaient proches et sombres plus l'on pouvait penser que la personne qui vivait ici n'avait pas assez d'argent pour changer de milieu de vie. Le lieu de vie du bailleur professionnel avait donc des allées très larges, pourvues de magnifiques arbres et de quelques parterres de fleurs. Un luxe.
Enzo arriva enfin au marché. Comme toujours, il était émerveillé par le mélange d'odeurs qui lui parvenait aux narines. Il croisa une multitude de paysans qui le connaissait grâce aux parties passionnées qu'il se livrait avec le virtualisateur. Le loisir devait certainement être la seule chose que partageaient les hommes. En effet, pour des raisons assez obscures, le gouvernement avait obligé chaque foyer à posséder un « Œuf numérique ». D'après eux, cela rendait égal le peuple... Cependant, comme les Awiel étaient une famille noble depuis des dizaines de siècles on ne se souciait guère d'être en compagnie de gens qui pouvaient moins s'amuser que lui...
Le nobliau serra donc la main à plusieurs personnes avant que son cœur ne se fige. La, devant lui, venait d’apparaître Ielis. Cette dernière était de noir vêtue, en jean et en débardeur. En faite, la seule chose qu’Enzo n'aimait pas chez lui c’était sa timidité. Bien qu'il puisse sans problème aborder quelqu'un dans le Jeu, en présence d’Ielis s'était comme si ses mots étaient hachés et doublés, ce qui donnait souvent un bruit assez étrange « bbbbonjourjourtutuvabibien ? ». La phrase la plus nulle que le jeune homme est dite à Ielis, alors qu'ils étaient tout les deux dans une boite de nuit au coin du treizième boulevard. Elle avait certainement eu peur, elle devait même sûrement avoir cru que l'homme qui était en train de l’aborder avait trop bu. La honte inter-dôme, assurément !
Utilisant une technique dont il était passé maître - celle du je-ne-t'ai-pas-vue – il passa devant elle en faisant semblant d'admirer une pomme aux proportions gigantesques. En son for intérieur, le jeune homme voulait qu'Elle se retourne et qu'Elle lui fasse la bise mais, la réalité fut tout autre...
Enzo sentit alors un métal froid dans le creux de son cou...
Notre jeune homme soupira en voyant le marchand qui lui tendait un bracelet de piètre qualité. Plissant les yeux, il faillit lancer une réplique acerbe à l’artisan avant de voir au loin que Ielis l’observait. Faisant semblant de ne pas l’avoir remarqué, il préféra détourner le regard de l’homme en haillon, lui faisant ainsi comprendre qu’il ne souhaitait pas acheter sa marchandise.
Le marché était vraiment dans un piteux état, les étales de bois étant souvent dévastées pas les alcooliques et les dealers qui peuplaient ce quartier. Malheureusement les autorités n’avait pas pu empêcher les différents trafiques de se développer, étant eux-mêmes des clients des trafics de stupéfiant… Les citoyens lambdas ne trainaient donc jamais dans ces lieux mal fréquentés, les agressions et les violences étant devenus quotidiennes.
C’est en partit pour cela qu’Enzo se laissa bousculai par l’adolescente qui se trouvait sur son chemin. Il mit une demi-seconde à se rendre compte que la femme n’était autre qu’Anoris, sa nièce et non pas un inconnue qui essayerai de lui voler son argent.
« -Mon oncle ! Comment vas-tu ? Tu es vraiment palle… Toujours dans ta boite de conserve ? Enchaina-t-elle sans se laisser le temps de respirer.
- Anor’, calme-toi, tu va encore attirer l’attention sur toi ! Tu tiens vraiment que je te rappelle la fois où tu avais fait courir la moitié de la milice, simplement parce que tu avais dérégler les Vrombeurs à cause de tes cries de piaf ?
-Mais… Mais tu sais très bien que les Vromb’ de la banque sont de mauvaise qualité… Et arrête de critiquer ma voix ! Répliqua l’adolescente, faisant en même temps voltiger ses cheveux roux.
-De toute façon, même si j’arrivais à te prendre la main dans le sac, tu essayeras de me convaincre que c’était pour le bien de l’humanité… Il soupira et reprit la phrase laissée en suspend. Mais bon, que deviens tu ?
-Et bien… J’ai enfin réussi à trouver le moyen de contrôler les caméras du 13 carrefour. Si tu veux tenter quelque chose, je te conseil de te balader ce soir dans l’ancien parc… Elle avait dit ces mots à voix basse, de sorte que son oncle soit le seul à entendre, tu sais où me trouver. »
Sur ces mots, la jeune fille lâcha la main de son oncle et disparue dans un petit groupe du troisième dôme qui se dirigeait vers le tribunal, un des lieux que la plupart des guides faisaient visiter pour rappeler la puissance du gouvernement… Après avoir finit ses maigres achats, Enzo rentra chez lui, ne faisant même pas attention au faites qu’un des vendeurs ne lui avait pas rendue la bonne somme d’argent. Futile préoccupation quand on avait la vie d’une quinzaine de personne entre ses mains. Si le plan de ce soir ne marche pas, ce serrait à l’Awiel d’expliquer aux familles les raisons de la mort de leurs enfants. Cependant, si il leur révélait que le but de leur incursion nocturne était de sortir de la citée de Vrrr, il serrait très vite dénoncé. Il fallait donc faire preuve de précaution, la moindre erreur étant fatale pour le groupe entier.
Plongé dans ses sombres pensées, Enzo passa la porte de son immeuble tout en récupérant le journal qu’il avait commandé grâce au pavé mural. Après avoir monté les escaliers jusqu’à son appartement, le programmeur expédia dans son frigo la nourriture qu’il avait acheté avant de s’assoir sur le divan, son journal en main. Il le parcourut rapidement, notant au passage que le discourt du président serrait déclarer le mardi suivant. Rien à signaler à part ça, ce qui signifiai que personne n’avait découvert le tunnel qu’emprunterait la cohorte de rebelle dans quelques heures. Mais pour le moment, le fier leader devait se préparer. D’un pas rapide il se dirigea vers la salle de bain puis, après être rentré dans son havre de paix, éteignit la lumière…
-Musique… Playlist… Wagner… La chevauchée des Valkyries !
Aussitôt ledit musique retentit tendis que notre jeune homme réglait avec exactitude la chaleur de son bain… Il s’immergea alors dans ce dernier et ferma les yeux, laissant la chaleur l’envahir. Cette nuit risquait d’être longue et dangereuse…
-Jusqu’ou serai-je prêt à aller pour les sauver… Suis-je fou ? demanda t’il à l’ombre…
-Je ne sais pas monsieur, cette attribution n’est pas dans mon programme. Cependant, pour la modique sommes de 250 Inter-Crédit, vous pouvez faire l’acquisition de notre Holo-psychologue… Répondit une voix métallique qui stoppa la mélodie.
-Merci, tu m’as presque aidé… Tu me prépareras un débardeur et la combinaison habituelle… Rajoute une oreillette aussi. Mais moi en liaison avec Anoris.
La voix de la nièce à Enzo retenti alors, comme si elle attendait impatiemment l’appelle.
-Enzo ! Tu aurai pu appeler avant ! J’ai déjà préparé le matériel et j’attendais ton appelle pour pouvoir me préparer ! Il fait presque nuit en plus… Tu tiens vraiment à ce qu’on se fasse prendre par la milice ?!
-Excuse moi d’avoir de simple jambe, soupira l’oncle, je n’ai pas eu la chance d’avoir des parents qui m’offrent la quatorzième mutation… Bref, aurait tu l’amabilité d’arrêter d’essayer de me rendre sourd ? J’en ai un peu marre que les robots me tripote… L’Awiel reprit sa respiration avant de poursuivre, je t’attend à l’entrée du parc dans une heure. Sois prête. »
Le programmeur coupa la communication puis, après s’avoir rincé le savon qu’il lui restait dessus, le jeune homme sortit de son bain, se faisant sécher par un puissant courant d’air chaud sortant d’un conduit étroit encastré dans le mur le plus proche de la baignoire. Il enfila rapidement la combinaison que lui avait préparé son rob’home et après s’être chaussé, il descendit les escaliers quatre à quatre.
Débouchant dans les sombres rues de la capitale, Enzo commença à marcher d’un pas léger, essayant de paraitre le plus naturel possible quand il passait dans le champ de vision des nombreuses caméras du dôme.
Le trajet se déroula sans encombre, l’Awiel n’ayant croisé qu’un ivrogne dormant sous le porche d’une maison. Apparemment le malchanceux n’arrivait même plus à enlever ses gants, ce qui se révélait assez problématique pour ouvrir une porte nécessitant des empreintes digitales. Arrivé au parc, le jeune homme sortit de sa poche une paire de lunette de sa poche. Malgré leurs apparences tout à fait banales, les verres étaient en fait de minuscules écrans translucides. Après avoir « allumés » ces derniers, Enzo navigua entre les interfaces jusqu'à trouver sur le programme qu’il avait lui-même conçus. Rayonnant d’audace, le jeune homme mis en marche le logiciel.
Aussitôt le quartier fut plongé dans le noir, ce qui tira un soupir de soulagement au jeune homme. Il avait crut pendant quelques secondes qu’il s’était trompé dans les lignes de codes qu’il avait tapée mais, au vue de ce qu’il venait de se passer, il était clair -enfin, sombre- qu’il avait réussi. Il se dirigea alors vers les parois de vrrr et, une fois arrivais là-bas, salua la troupe qui l’attendais.
Sans un mot, le petit groupe commença à marcher jusqu’à arriver près des gigantesques tuyaux permettant l’acheminement de l’air pur. Un des rebelles –du nom d’Hyend- passa alors devant eux. Il sortit de son sac à dos un objet assez étrange, ressemblant à une bombe de peinture. Une fois pointé vers la paroi, Hyend libéra sur cette dernière une coulée d’acide qui était emmagasinés dans le spray. Après quelques secondes, le trou ainsi formée permis à l’équipe de choc de rentré dans les conduites. L’opération de cette nuit visait à s’introduire dans les conduits qu’empruntait autres fois l’armée pour se rendre dans le second dôme qui, parait t’il, était totalement différent que celui où vivait Enzo.
C'est normal que des parties entières de textes disparaissent d'une page à l'autre?
· Il y a presque 12 ans ·De la page 4 à la page 5, on passe de "mélange" à "paysan".
Sinon j'aime bien l'idée générale que j'ai cru comprendre en lisant les premières pages, un peu un monde post-apocalyptique au niveau politique...
yangum