Yasmina

Georges André Quiniou

                                                  Georges-André QUINIOU

                                                               Yasmina

 

  “Votre Majesté prendrait pas un coup de rouge ?“ proposa Popeye en lui tendant le litron dont il venait d'essuyer le goulot au creux de sa paume.

  Patrick se contenta de lever la main en signe de refus, sans cesser de mastiquer son sandwich. Il esquissa un sourire : il l'aimait bien, Popeye; on le surnommait ainsi à cause d'une bouille ronde et joviale, avec un menton en galoche qu'agrémentaient deux bajoues proéminentes, comme deux chiques, donnant l'impression qu'il parlait toujours la bouche pleine. Patrick ne lui connaissait pas d'autre nom; tout le monde l'appelait déjà comme cela lorsqu'il était arrivé.

  Ulysse s'empara de la bouteille et flanqua un coup de coude à Popeye : "Va pas gâcher la marchandise, toi, y en a déjà pas de trop ! Tu vois bien que ça n'apprécie pas le gros rouge ces gars-là." Il lampa bruyamment une longue rasade de vin et s'inclina vers Patrick : "Désolé, votre Altesse, nous n'avons plus de Château-Margaux..."

  La plaisanterie ne suscita que quelques gras ricanements dans la petite assemblée. "L'emmerde donc pas !" dit quelqu'un. Mais Patrick terminait son sandwich sans leur prêter attention. Depuis qu'il était roi, il en avait pris son parti de leurs moqueries, et ce n'était jamais bien méchant; c'est pour cela qu'il restait avec eux. Cela faisait deux mois qu'il avait été congédié du Foyer et, à force de traîner dans les rues pour gagner sa pitance, en cherchant des abris pour la nuit, il avait fait la connaissance de toute cette équipe-là : quelques chômeurs et SDF, comme lui, et deux ou trois vrais clochards (Popeye et Ulysse, eux, revendiquaient leur statut de vrais clochards). Tous les jours, lorsque le temps le permettait, ils se retrouvaient ici, autour du même banc dans le square, à la même heure — entre midi et une heure — pour partager ce qui leur tenait lieu de repas, baguette de pain-camembert le plus souvent, parfois quelques fruits dont personne ne cherchait à savoir d'où ils venaient et, quand c'était un jour faste pour l'un d'eux, un ou deux hamburgers de chez Mac Donald, tout ramollis dans leur boîtier de plastique transparent, qu'ils tâchaient de garder chauds en les enveloppant dans plusieurs épaisseurs de papier journal.

  "Hé, le Roi ! dit Ulysse, en fait tu nous l'a jamais présentée ta princesse..." Un gros rire, éraillé par le tabac et l'alcool, secouait l'énorme barbe grise d'Ulysse qui prit les autres à témoin. "Hé, les gars, peut-être bien qu'y s‘la garde pour lui tout seul ?

  — Je t'ai déjà dit que je ne l'ai pas revue ! C'est pas quelqu'un d'ici..."

  Patrick ne tentait jamais de s'esquiver lorsqu'on le titillait à propos de cette histoire, au contraire. Bien qu'aucun d'eux n'ait voulu y croire et qu'il soit devenu depuis l'objet de leur risée — c'est même de là qu'était venu son surnom : le Roi — ça ne lui déplaisait pas qu'on en parle. Lui non plus d'ailleurs n'y croyait pas : les faits étaient là, il fallait bien se rendre à l'évidence, rien n'avait changé dans sa vie, malheureusement; il n'était pas fou, ni même un peu simplet comme ils l'auraient parfois laissé entendre.

  "Hé, insista Ulysse, peut-être bien que tu te la gardes, dis donc, puisqu'on l'a jamais vue ? T'as peur que si elle tombait sur un beau gosse comme moi ça te ferait du tort." Ulysse se pavanait autour du banc pour faire rigoler les copains. "C'est sûr que ça te ferait du tort... Hé, les gars, ça lui ferait pas du tort ?

  — Y a pas de risque !" dit Patrick.

  Ulysse partit d'un rire quinteux. "Pas de risque, répétait-il, pas de risque... non mais !" Il avait pas mal bu et cela n'amusait même plus leurs compagnons qui savouraient leur cigarette en se faisant passer la dernière bouteille.

  Cela faisait plus de trois semaines déjà, peut-être davantage, qu'il leur avait raconté cela, dès le lendemain; c'était ici justement, alors qu'ils étaient tous réunis pour déballer sur le banc leur butin de la matinée. La veille, il avait fait la manche au centre ville jusqu'à la fin de la dernière séance des cinémas; il pleuviotait un maigre crachin et ça n'avait pas mal donné : les gens se montrent plus généreux lorsqu'ils vous voient tendre la main sous la pluie. En tout cas, cela avait assez bien marché pour qu'il ait de quoi s'acheter deux sandwichs américains — avec tomate, mayonnaise et tout — à la Croissanterie de la place avant de rentrer; deux sandwichs et un paquet de Marlboro, ça valait tout de même le coup de se faire tremper.

  Patrick était retourné dans le tunnel, sous le pont de chemin de fer, où il s'était installé quelques jours auparavant. Au-dessus passaient les trains, dessous les voitures mais la nuit il n'y en avait pratiquement plus. Dans l'épaisseur des murs de moellons, les arcades de soutènement constituaient de profondes niches, obscures malgré l'éclairage oranger du tunnel. Il avait trouvé que cela lui faisait un abri idéal, surtout depuis qu'il y avait transporté ces grandes plaques de carton d'emballage qui l'isolaient du sol humide. Une fois là-dedans, il obstruait l'entrée avec un autre carton pour se protéger des courants d'air, et il était là comme chez lui.

  Ce soir-là lorsqu'il était rentré, il avait tout de suite senti qu'il y avait quelque chose, que la place était déjà occupée. Il ne distinguait rien au fond du trou, ses yeux n'étant pas encore accoutumés à l'obscurité, mais il avait perçu la vibration d'une présence, une respiration peut-être, retenue. Il n'avait pas eu peur : ce ne pouvait être qu'un type comme lui, un paumé, qui avait eu l'idée de se réfugier là pour passer une nuit à l'abri de la pluie. A cette heure-ci, trempé comme il l'était, Patrick n'était guère disposé à laisser quelqu'un s'installer chez lui. Il avait avancé dans l'entrée de la niche jusqu'à la zone d'ombre que ne dissipait plus la faible lueur des néons. Il ne tenait pas à buter à tâtons sur le corps tapi tout au fond, car il y avait une présence, c'était sûr. Il avançait prudemment, non pas qu'il ait eu peur mais la situation n'était pas à son avantage : il n'y voyait rien tandis que l'autre, tout au fond, devait parfaitement distinguer sa silhouette découpée par le contre-jour.

  "Y a quelqu’un ?" avait-il demandé. Mais l'énorme roulement rythmé qui ébranla tout l'ouvrage avait couvert le son de sa voix. Le TGV de 0 heure 43 lui passait sur la tête. Il attendit sans bouger tout au long d'une minute assourdissante; il eut même l'impression d'y voir encore moins bien qu'avant. Puis la voûte avait cessé tout à coup de vibrer; le grondement lointain s'éteignait. Il fit un pas de plus. "Y a quelqu’un ?" répéta-t-il.

  Il entendit remuer ses cartons et la voix qui sortit de l'ombre le laissa décontenancé. "Oui. C'est moi" disait la voix, une voix de toute jeune femme.

  "Qui ça, toi ?"

  La voix, soudain, fut contre lui, toute proche, en même temps que le visage, l'ovale cuivré d'un visage de jeune fille où brillaient des yeux noirs. Les boucles de sa chevelure brune étaient collées par la pluie. "Je m'appelle Yasmina… C'est chez toi, ici ?

  — Qu'est-ce que tu fais là ?"

Patrick avait reculé d'un pas. Elle se tenait devant lui dans une longue jupe bariolée de gitane dont la lumière du tunnel accrochait les fils d'or. Elle enfonça les mains dans les poches d'une parka noire beaucoup trop grande pour elle.

  "Ben, je m'abrite, tiens ! Faut bien passer la nuit, par ce temps-là...

  — Tu ne connais pas d'autre endroit ?

  — Ben, non. T'en connais, toi ? Remarque, si je te gêne, je peux me mettre dans l'arcade à côté..."

  Patrick avait réfléchi : son arcade à lui était bien assez spacieuse pour deux. "T'aurais froid, dit-il; elle est beaucoup moins profonde, et puis il n'y a pas les cartons... Attends, je nous allume une bougie."

  Elle était sortie pour le laisser pénétrer dans son antre à la recherche de bougies qu'il rangeait dans un creux de la paroi. C'était sa silhouette à elle maintenant qui se découpait à l'entrée, attendant qu'il fasse de la lumière, tandis que lui tâtonnait au fond de l'ombre parmi ses plaques de carton. Elle avait demandé:

  "Et toi, tu t'appelles comment ?"

  La flamme du briquet illumina le visage de Patrick qui allumait son dernier tronçon de bougie, le plaçant en équilibre sur le gros pavé qu'il avait rapporté trois jours avant pour lui servir de table de chevet.

  "Patrick… Allez, tu peux venir. Dépêche-toi que je ferme la porte."

  Yasmina l'avait rejoint; elle s'était assise tout au fond de la grotte tandis qu'il mettait en place le carton qui obstruait l'entrée. Il sortit les deux sandwichs de son mini sac à dos.

  "Tu as mangé ?

  — Un peu...

  — Suffisamment ?

  — Un peu."

  Il lui avait tendu le deuxième sandwich avant d'entamer le sien. Elle ne se fit pas prier davantage. Pour avoir la dalle, ce soir, il avait la dalle. Elle non plus ne manquait pas d'appétit, à tel point qu'ils n'échangèrent plus un mot avant d'avoir terminé leur repas.

  "Tu sais, c'est sympa, fit-elle, tu n'étais pas obligé de me filer ton sandwich."

  Il déchirait méticuleusement la cellophane de son paquet de Marlboro, un plaisir qu'il ne connaissait pas tous les jours.

  "Laisse tomber... Tu fumes ?

  — Merci" dit Yasmina.

  Pendant qu'il lui offrait du feu, elle passa ses doigts écartés dans la masse noire de ses boucles; elles commençaient à sécher. Elle non plus ne devait pas trouver des cigarettes tous les jours : l'air rêveur, elle aspirait de longues bouffées voluptueuses, rassasiée peut-être. Puis elle eut cet étrange sourire illuminé.

  "Ecoute, je voudrais te remercier...

  — De quoi ?

  — Ben tout ça: la bouffe, la clope... "les" clopes, car je vais sans doute encore t'en piquer d'autres.

  — Tu te sers...

  — Là, pour le moment, j'ai rien à te donner pour te remercier; j'ai rien à te donner en échange. Mais je vais quand même te récompenser : t'as qu'à faire un voeu."

  Il leva les yeux. Entre eux, sur le dos rond du pavé, le morceau de bougie n'avait laissé qu'un monticule de cire blanche où vacillait encore la flamme. Les cheveux fous de Yasmina lui semblèrent s'agiter sur le fond de pénombre. Eclairé ainsi, son visage donnait l'impression d'une photo négative, avec un sourire noir, un front d'ombre et un menton démesuré luisant dans la lueur mouvante. Deux étoiles incertaines dansaient dans ses prunelles.

  "Il n'y a bientôt plus de bougie, prévint-il; on va rester dans le noir; de toute façon il n'y a plus qu'à dormir." Mais elle ne lâchait pas son idée :

  "Allez, quoi, fais un voeu! Je veux te récompenser.

  — Arrête tes conneries ! ce n'est plus l'heure... Pourquoi veux-tu que je fasse un voeu ?" Patrick était fatigué. S'il n'y avait pas eu Yasmina il se serait déjà allongé, recouvert du carton qu'il avait arrondi pour lui tenir lieu de couverture. Mais il y avait Yasmina, qui insistait.

  "Fais un voeu, je te dis ! et je le réaliserai.

  — Tu te fous de ma gueule ?

  — Non : je le réaliserai pour te récompenser."

  Il s'était dit que la fille était timbrée, qu'il aurait mieux fait de la virer, tout à l'heure. Elle le fixait intensément de ses yeux sombres et son bizarre sourire se déformait au gré de la flamme mourante.

  "Quel voeu ? dit-il pour en finir.

  — Je ne sais pas, moi; quelque chose dont tu aurais vraiment envie, depuis longtemps."

  L'idée lui était venue comme cela, sans réfléchir : "Je voudrais être roi, alors. Ouais, un roi comme ceux qu'on voit dans les magazines, tu sais Jour de France ou Point de vue, t'as jamais lu ça ? Des types qui passent leur temps dans les réceptions ou sur des yachts, avec plein de belles filles en robes longues, diamants et tout. Ils en fichent pas une rame et au moins ils ne sont pas comme nous dans la merde."

  C'était juste à ce moment-là que la bougie avait fini par s'éteindre. Patrick souriait encore tout seul dans l'obscurité, revigoré par son évocation de la vie princière, quand la voix de Yasmina s'était mise à résonner sous la voûte, méconnaissable, comme déformée par la vibration d'un lointain roulement : "Dès demain tu seras roi, je te le promets." Et le grondement d'un tonnerre ininterrompu avait ébranlé leur retraite, leur faisant instinctivement rentrer la tête dans les épaules. "Le train d'une heure 27 !" avait crié Patrick. Mais Yasmina n'entendait probablement rien.

  "C'est comme ça toute la nuit ?" s'était-elle inquiétée dès qu'ils purent de nouveau parler.

  Il l'avait rassurée : celui-là était le dernier; ils seraient tranquilles maintenant jusqu'à 5 heures 40. Il était temps de pioncer à présent. Il avait gardé son briquet allumé pour qu'elle puisse s'installer; il lui avait même donné son grand carton-couverture. Tout ce qu'il y avait gagné c'était de se brûler le pouce. Mais Yasmina était gentille; elle l'avait encore remercié : "Tu verras : demain tu seras roi. N'oublie pas!

  — D'accord, je serai roi." Il s'était allongé auprès d'elle, tellement crevé qu'il s'était endormi aussitôt.

  Il avait dormi comme une masse; le train de 5 heures 40 ne l'avait même pas réveillé. Avant même d‘étendre le bras à son côté, il avait su qu'il était seul. Il avait allumé son briquet pour s'en assurer : Yasmina avait déjà disparu; le carton qui protégeait l'entrée avait été soigneusement remis en place.

  Lorsqu'il avait raconté cela aux copains, le lendemain, à leur rendez-vous habituel dans le square, ils s'étaient carrément foutu de lui.

"Alors te v'la roi, maintenant ? avait demandé malicieusement Popeye, mais roi de quoi ?

  — Hé, roi des cons, évidemment, avait lancé Ulysse, le nez dans la boîte de sardines à l'huile où il trempait son pain en s'en mettant plein la barbe. Y a rien d'extraordinaire : il l'était déjà avant !"

Les yeux écarquillés de surprise par la finesse de son propre humour, il regardait les autres tour à tour, secoué du hoquet de son gros rire. Patrick ne leur en avait pas voulu; il avait même ri avec eux de son aventure. Ce n'était pas de leur faute; ils n'avaient pas rencontré Yasmina cette nuit-là, eux, et il voyait bien que s'ils se moquaient de lui ainsi c'est qu'au fond ils l'enviaient tous un peu. A partir de ce jour-là, ils l'avaient appelé "le Roi". Yasmina avait tenu sa promesse : il était un peu devenu roi.

  "Hé, le Roi ! On se tire, nous autres. Tu restes ici prendre racine ?“

Il ne restait plus qu'Ulysse près du banc, les autres avaient ramassé leurs affaires et sortaient déjà du square. Patrick remit sa bouteille de Coca dans son sac à dos et alluma une cigarette.

 "J'te suis, dit-il, vas-y toujours."

  Mais il ne le suivit pas. Il attendit qu'ils soient tous partis pour s'en aller vers la gare. Aujourd'hui il voulait récupérer quelques revues dans les salles d'attente et les corbeilles à papiers avant de retourner à son poste, près des grands magasins.

  C'était la cohue dans le hall des départs, on était samedi. Il déambulait parmi les voyageurs, jetant par ci par là un coup d'oeil sur les bancs au cas où quelqu'un y abandonnerait un journal. C'est elle qui l'avait reconnu; elle avait crié son nom et lorsqu'il s'était retourné Yasmina se tenait devant lui, innocente, épanouie, un peu perdue dans sa vieile parka noire qui faisait deux tailles de trop; sa longue jupe bariolée descendait jusqu'au sol.

  "T'es toujours là ? lui dit-il.

  — J'suis revenue; j'étais retournée dans le sud. ça va, pour toi ?

  — Je ne suis toujours pas roi, lui reprocha-t-il, tu t'es bien foutue de moi." Il avait voulu plaisanter, évidemment, mais Yasmina prit la chose au sérieux; son visage s'assombrit.

  "Mais si, tu es roi ! Tu es roi dans ta tête.

  — ça suffit pas. J'aurais voulu être roi pour de bon, moi, avec les châteaux, les voitures, tout quoi…."

  Elle parut gênée.

  "Je ne t'avais jamais promis ça, moi... Dis donc, t'aurais pas une clope par hasard ?"

  Patrick fit la grimace en sortant son paquet de Marlboro.

  "Il m'en reste plus que deux...

  — C'est pas grave, file m'en une; je te la multiplierai comme les pains. Tu connais, le coup des pains ? C'est pas deux malheureuses cigarettes que t'auras, mais cent, deux cents !"

  Elle avait retrouvé son sourire. Il lui tendit le paquet presque vide, on ne savait jamais : une promesse comme celle-là pourrait peut-être se réaliser, même s’il ne voyait pas trop comment. Il regarda Yasmina allumer sa cigarette et, lorsqu'elle lui tendit du feu, se décida à en prendre une aussi, la dernière, puisqu'il en aurait bientôt cent, deux cents, des milliers peut-être, à ne plus savoir qu‘en faire...

                                                                       *

                                                        DU MÊME AUTEUR

 LE TAILLEUR NOIR, nouvelle, 2009.

 LE PARADISE, roman, 2005. Éditions « Livres KA », 2009.

 L’ABSENTE, roman, 2001.

 PALACE-HÔTEL, roman, 1993.

 RUE DES CARMÉLITES, nouvelle, 1992.

 LA MAISON SOUS LA PLUIE, roman, 1992.

 LE REFUS, nouvelle, 1992.

 CHRISTIANE, nouvelle, 1991.

 TROIS COUSSINS JAUNES, nouvelle, 1991.

 L’OLYMPE, roman, 1990.

 RENDEZ-VOUS PLACE DE LA VICTOIRE, nouvelle, 1989.

 GARE DE L’EST À CINQ HEURES, nouvelle, 1986.

 LAGADU, nouvelle, 1983.

 TRAIN CORAIL, nouvelle, 1982.

Site officiel de l’auteur :

http://pagesperso-orange.fr/ga.quiniou/

© Georges-André Quiniou. Ce texte a fait l'objet d'un dépôt à la Société des Auteurs et Compositeurs Dramatiques (SACD). Toute reproduction intégrale ou partielle sans le consentement de l'auteur ou de ses ayants cause est illicite et constitue une contrefaçon sanctionnée par les articles 425 et suivants du Code pénal et l’article L 122-4. du Code de la Propriété Intellectuelle. Droits d'auteur enregistrés auprès de CopyrightDepot.com. sous le numéro 44939.

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