Portrait d'auteur #17 : découvrez Scotch
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Salut Scotch, ça va ?
Honnêtement, c’est la question à laquelle j’ai mis le plus de temps à répondre. Je cherchais un truc un peu fin/drôle/décalé à dire mais finalement je vais me contenter d’un simple « oui ».
Tu fais quoi dans la vie ?
Je lis, j’écris, je sors, je voyage, je rencontre des gens, j’en évite d’autres. A côté de tout ça, je pose chaque semaine 5 jours de travail en tant que consultant dans une agence de conseil en communication.
Raconte-nous ta rencontre récente avec WeLoveWords. On veut tous les détails.
C’était il y a tout juste un mois. Un ami me parle de WLW qu’il connaît depuis déjà quelques temps. Il me décrit son caractère original, sa nature créative, son large réseau. Je suis sous le charme avant même la première rencontre. Il nous organise un premier rendez-vous autour d’un concours de circonstances auquel je participe, sous les néons. Je me mets sous mon meilleur profil et lâche mon texte un peu travaillé : le courant passe plutôt bien et on décide de se revoir. Sans se projeter réellement, je pense qu’on va faire un bout de chemin ensemble.
As-tu lu/vu de bonnes choses sur WeLoveWords ?
Je parcours surtout la catégorie humour et en effet j’y lis quelques chroniques et nouvelles bien écrites, tant au niveau des mots que des messages. Après, je dois avouer que je ne prends pas trop le temps de lire le reste. J’évite d’ailleurs les thèmes « Emotions » et « Romance » qui sont les plus prisés : j’ai l’impression que c’est un peu la page Doctissimo du site ☺
Quel est ton rapport à l’écriture aujourd’hui ? Tu souhaites en vivre à terme ?
J’en vis déjà un peu quelque part puisque dans mon métier, je suis amené à faire des missions de rédaction. J’ai aussi écrit pour des blogs et des magazines auparavant. Mais c’est clair que j’aimerais aller encore plus loin : écrire de manière continue des articles, des billets d’humeur, des chroniques, voir des sketchs. Et à terme, vivre de tout ça. L’écriture, c’est mon seul véritable côté créatif : j’adore jouer avec les mots, explorer des champs lexicaux, construire des images fortes, délivrer des « punchlines ». Pour moi, le plus important, ce ne sont pas forcément les « plus beaux mots », ceux que tu trouves en ouvrant le dico des synonymes, mais « le plus beau texte » : celui qui embarque le lecteur dans un univers fort et cohérent. J’adore le style oral pour ça.
Tu as publié un texte « Babster » sur WLW. Ça parle de quoi ?
C’est la contraction de « Babos » et « Hipster ». Le Babster c’est cette catégorie de personnes qui se situent donc entre les 2 profils : un petit peu écolo et un petit peu techos ; qui aiment la musique du monde mais l’écoutent en vinyle ; portent des fringues « chic négligé » ; votent à gauche dès le 1er tour ; pensent la nostalgie comme l’avant-garde actuelle; regarde les films indés conseillés par Télérama etc. Ce sont des bobos qui s’ignorent. En fait, et c’est ce que dit le texte, c’est un peu de tout et de rien : c’est typiquement notre génération de trentenaires qui a grandi avec des références passées et celles de sa pop culture des 90s. Et qui du coup, n’a pas su choisir. On est tous des babster en réalité. Même (surtout !) l’auteur du concept.
Sur ton profil WeLoveWords, tu dis que Natasha Polony t’a un jour cité sur Europe 1. C’est vrai ou c’est simplement une technique racoleuse pour attirer des followers ?
C’est vrai. J’avais écrit pour un mag un article sur « Les 10 personnalités à pendre en 2013 » et cette chère Natasha semblait d’accord avec quelques-uns de mes chefs d’accusation, qu’elle a repris dans sa revue de presse (à partir de 3:17). Par contre, que ma mère fasse les meilleurs choux à la crème, ça, c’est complètement racoleur.
Tu es à Barbès, comme nous. Tu en penses quoi de cette nouvelle brasserie qui a ouvert ses portes ?
Bin déjà que ses portes ne sont pas ouvertes à tout le monde. Entre les videurs, les prix pratiqués et le décorum du lieu, c’est l’ambassade de la filsdeputerie, impénétrable sans visa premier. Ce qui me frappe le plus ce sont ces espèces de vitres blindées entre la terrasse et le trottoir : ca fait vraiment séparation entre 2 mondes, limite fortifications. Et le tout transparent pour qu’on puisse profiter du spectacle alentours et nourrir les animaux pendant le safari urbain. Après, j’ai surtout une pensée pour le PSG : ce nouveau lieu va clairement faire concurrence aux tribunes du Parc des Princes.
Sinon, tu préfères écrire avec un poignet en mousse ou devoir passer un weekend avec Marc Levy ?
Je garde mon poignet et profite du week-end pour foutre des tartes à Marco.
Maintenant, il nous faut ton topwords. 5 mots de ton choix et pourquoi.
Babster : parce que c’est le mien.
Insolence : j’en fais souvent preuve. C’est elle qui booste ma créativité.
Frontières : pour les dépasser, dans tous les sens du terme.
Littéraire : ma passion, ma formation, mon style.
Entourage : mes amis sont la chose la plus importante. Après le gin tonic.
Tous les textes de Scotch sont ici
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