Portrait d'auteur #4 : Découvrez un de nos auteurs de la semaine !
TweeterBonjour à tous,
Cette semaine, nous donnons la parole à une auteur qu'on ne présente plus tant elle est active sur WeLoveWords et passionnée d'écriture, la bien nommée Blonde-thinking-on-sundays !
Quelques mots sur vous
Originaire du Cotentin, la mini-trentaine (j’insiste) et bien évidemment blonde (faudrait pas casser le mythe), l’écriture était pour moi dès le lycée un passe-temps un peu intello, dont je ne parlais pas et qui me faisait déjà un bien fou. J’ai compris un jour que j’avais un peu ça dans le sang, puisque dans ma famille tout le monde écrivait. Alors j’ai continué à scribouiller principalement des poèmes, dans mon coin, faisant offrande des beautés décrites de mon bout de terre paumé, au plus grand tiroir de mon bureau. Et puis j’ai fini mes études et j’ai commencé à travailler dans le tourisme, pour faire aimer pour de vrai la Normandie aux gens.
A 29 ans et enceinte jusqu’aux yeux, j’ai commencé les ateliers d’écriture et me suis lancée dans l’écriture d’un tout premier roman « John Malkovich n’est pas Dieu » disponible aux Editions du Net. J’ai alors découvert les joies des courriers types de refus des maisons d’édition. Sans me décourager pour autant mais avec la volonté de réussir tout de même à partager mes écrits avec les gens, j’ai donc décidé de faire une espèce de coming-out d’écrivain.
J’ai créé ma page Facebook et mon blog littéraire, le blog d’une blonde qui pense, mais que le dimanche.
Certes on peut voir dans ce concept, un pied de nez à ceux qui n’ont jusque là pu que me considérer comme capillairement profonde ! Mais au-delà de ça, Blonde thinking me permet enfin d’échanger autour de ma passion.
J’ai aujourd’hui trouvé ma plume, mon format et mon rythme d’écriture. Je suis assez prolifique, puisque je parviens à poster un écrit par semaine (le dimanche donc). Un recueil de mes petits textes est de plus disponible aux Editions du Net.
Quelques mots pour décrire votre univers
Droit au but : C’est mon leitmotiv lorsque j’écris. Je scribouille un premier jet puis je l’épure, ne gardant que les mots et phrases essentiels à la compréhension de mon histoire.
Gratte-papier : Impossible pour moi d’écrire sur un écran. Les mots ne viennent pas pareil, j’ai besoin de faire des ratures, de gommer, de noter des trucs dans la marge. Rien ne vaut pour moi le bloc-notes, le crayon à papier et les crampes au poignet.
Bam : C’est l’exclamation qui j’espère sortira de votre bouche à la fin de votre lecture. « Bam ! ». Parce que la chute est pour moi le moment le plus important d’un texte. Alors je m’oblige à ne pas la louper. J’aime créer des chutes « couperet », c’est-à-dire très courtes et inattendues.
Sur le fil : Entre réalité et fiction, j’aime jouer avec mes expériences et mon imagination. Difficile pour mes lecteurs de deviner si je raconte des trucs vécus ou non. J’adore aussi jouer les narrateurs masculins !
Libre : Y a des gens ils se sentent libre en sautant à l’élastique ou en faisant du macramé. Moi ce sont les mots qui me rendent incroyablement libre. Les possibilités sont tellement multiples grâce aux mots, qu’ils me procurent un sentiment de liberté profonde et intarissable.
Dévorant : J’imagine que c’est ça être écrivain. Etre totalement dévoré par l’envie d’écrire nuit et jour, de s’enfermer dans une maison au bord de la mer et de passer ses journées à coller des post-it remplis de pensées partout sur les carreaux…Oui l’écriture est devenue dévorante, j’y pense tout le temps et y consacre du temps dès que possible.
Poétique : j’aime faire vibrer la nature et les cœurs à travers les mots.
Tendre : parce que j’ai pas l’air mais je n’ai qu’un espèce de vieux chamallow à la place du cœur…
Nostalgique : mon enfance, mes racines restent ma source d’inspiration par définition.
Piquant : parce que je suis quelqu’un de très taquine et parfois grinçante.
Quelques mots sur vous et WeLoveWords
J’ai trouvé en WLW une famille des mots incroyable. Il y a les sages en milieu de table qui partagent leur avis et donnent des conseils avisés, toujours impartiaux. Il y a les parents qui vous encouragent quotidiennement, vous poussent et vous filent des tuyaux. Il y a les frères et sœurs qui vous mettent au défi de répondre au nouveau concours du moment. Il y a les oncles grincheux en bout de table qui trouvent toujours à redire et les cousins rigolos qui mettent l’animation entre chaque plat. Il y a aussi les nouveau-nés qui ne disent rien mais vous lâchent de petites perles formidables !
Je ne sais plus quel forum de jeunes écrivains m’a renvoyé un jour par hasard sur WeLoveWords mais je suis bien contente d’avoir trouvé cette communauté et cette team adorable. Car ça fait du bien de savoir qu’on n’est pas seul à galérer avec les maisons d’édition, ça fait du bien de savoir qu’on n’est pas totalement nul et ça fait du bien de lire les autres et de savoir que pour certains ça peut marcher…