04 - Le câlin romanesque de la confiance.

vanessa-dylan-ecrivain

Le doute mord mes pensées, parfois,

L’incertitude torture l’assurance,

Un fourmillement d’hésitations, de sourires lyriques retenus par manque « de » …

Un clin d’œil apeuré de la joie intimidée,

Reflet authentique de la perplexité des « et si »,

Pourtant …

Quand ton regard se pose au-dessus de mes lignes,

L’appréhension s’enfuit, doux voile emporté par une caresse de tes mains,

Effleurement spontané de mes impressions troublées par l’envie d’ « être » un peu plus dans les effluves de chaque note,

D’exister un peu plus dans chaque accord romancé de l’encre imprégnant le papier,

Une portée réinventée par l’entêtement rassuré par les mots,

Par tes mots, ces effets uniques dans le timbre de ta voix,

Une inspiration brûlante, une prestation émotionnelle indispensable aux humeurs de mes Lettres …

L’exigence m’éprouve parfois,

Les croquis font du charme à mon aplomb,

Un fredonnement persistant de possibilités, des amorces passionnées d’intuitions endormies,

Dans les remous des « je ne sais pas si »,

Pourtant …

Quand ta présence s’invite sur le fil de mes émotions,

La mélodie s’esquisse telle une évidence, baiser complice d’une harmonie retrouvée,

Encouragement tactile du spectre des tonalités  de tes «  tu en es capable », « vas-y fonce »,

La certitude enlace l’abandon de soi sur des mesures sentimentalement engagées,

Une essence amante sensible de chaque formulation, prétendante langoureuse de chaque terme épousé par mon doigté,

Expression charnelle d’une main invisible courtisée par l’éloquence d’un ressenti cajoleur,

La crainte me pince parfois,

Le perfectionnisme mordille mon aisance,

Emportement incontrôlé de silhouettes en attente de cette caresse énamourée,

Ce frôlement de plume esclave de l’addiction.

Les soupirs s’estompent dans tes incitations,

Le soleil se lève sur le défilement de mes pages.

(26 Juillet 2013) Vanessa Dylan. 

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