08/11

Charlie Clopi

C'est fou la vie... C'est fou comment on peut bien s'entendre avec des gens quand on va bien, les aider quand ils ont des problèmes, mais n'avoir plus personne quand on va mal... C'est fou oui... Toi, tu as la force de lui parler. Et lui il répond complètement à côté, il ne se rend pas compte de ta douleur ou alors il ne la calcule pas... Mais pourtant tu l'apprécies. Tu apprends juste à ne pas compter sur lui, c'est tout. Même quand tu n'as envie de parler à personne d'autre...Tes meilleurs amis, ceux qui seraient avec toi, tu n'as pas envie de leur dire que ça ne va pas. Tu ne sais pas pourquoi mais quelque chose t'en empêche. Tu sais déjà ce qu'ils vont répondre. Tu sais déjà qu'ils ne pourront pas te consoler. Tu te sais inconsolable... Alors tu agis, vide, comme un automate, et tu fais semblant d'aller bien pour tes proches. Et pour ceux qui le sont moins, tu leur dis de te foutre la paix, parce qu'eux ils le feront. Et tu ne parles qu'à peu de personnes... Pas les plus proches de toi, pas les plus impliquées, pas les plus efficaces. Mais tu as juste envie de leur parler... Ou alors tu as déjà explosé et tu ne peux pas te dérober...Je ne veux plus être vide, je veux me remplir. Mais je n'ai plus la force... Je veux me remplir ou me laisser dépérir. Et pour l'instant, je vois que la deuxième solution serait la plus facile. Mais je n'ai pas le droit d'opter pour la facilité...Ma cage thoracique est trop serrée, mon coeur est trop gros, trop plein de larmes... J'étouffe! Je veux respirer!Trop de gens comptent sur moi. J'ai trop de choses à faire. Trop de choses à vivre. J'ai pas le droit de laisser tomber, il faut que je me batte... Il faut que je sois une battante... Encore... Indéterminablement. Jusqu'à ce que la mort vienne d'elle-même et m'étreigne... me chuchotant de l'oreille que c'est fini... Et me laissant fermer les yeux. Me laissant enfin me reposer.Étreins-moi... Et laisse-moi... Je t'en prie... Je veux lâcher mon dernier souffle pour enfin pouvoir respirer.

C'est fou la vie... C'est fou comment on peut bien s'entendre avec des gens quand on va bien, les aider quand ils ont des problèmes, mais n'avoir plus personne quand on va mal... C'est fou oui... Toi, tu as la force de lui parler. Et lui il répond complètement à côté, il ne se rend pas compte de ta douleur ou alors il ne la calcule pas... Mais pourtant tu l'apprécies. Tu apprends juste à ne pas compter sur lui, c'est tout. Même quand tu n'as envie de parler à personne d'autre...Tes meilleurs amis, ceux qui seraient avec toi, tu n'as pas envie de leur dire que ça ne va pas. Tu ne sais pas pourquoi mais quelque chose t'en empêche. Tu sais déjà ce qu'ils vont répondre. Tu sais déjà qu'ils ne pourront pas te consoler. Tu te sais inconsolable... Alors tu agis, vide, comme un automate, et tu fais semblant d'aller bien pour tes proches. Et pour ceux qui le sont moins, tu leur dis de te foutre la paix, parce qu'eux ils le feront. Et tu ne parles qu'à peu de personnes... Pas les plus proches de toi, pas les plus impliquées, pas les plus efficaces. Mais tu as juste envie de leur parler... Ou alors tu as déjà explosé et tu ne peux pas te dérober...Je ne veux plus être vide, je veux me remplir. Mais je n'ai plus la force... Je veux me remplir ou me laisser dépérir. Et pour l'instant, je vois que la deuxième solution serait la plus facile. Mais je n'ai pas le droit d'opter pour la facilité...Ma cage thoracique est trop serrée, mon coeur est trop gros, trop plein de larmes... J'étouffe! Je veux respirer!Trop de gens comptent sur moi. J'ai trop de choses à faire. Trop de choses à vivre. J'ai pas le droit de laisser tomber, il faut que je me batte... Il faut que je sois une battante... Encore... Indéterminablement. Jusqu'à ce que la mort vienne d'elle-même et m'étreigne... me chuchotant de l'oreille que c'est fini... Et me laissant fermer les yeux. Me laissant enfin me reposer.Étreins-moi... Et laisse-moi... Je t'en prie... Je veux lâcher mon dernier souffle pour enfin pouvoir respirer.

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