1. Les riches heures du contrôleur Frank Di Nero

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Episode I : Voyage en paperasserie

Franck Di Nero est contrôleur financier international chez Bracowicz Inc. Il doit se rendre à Paris pour auditer la dernière acquisition du groupe : Speedymind, PME spécialisée dans les biotechnologies.

Dans le hall d’entrée de la société, Franck est accueilli par une élégante jeune femme dont le sourire cache à peine le stress. Laura Christie, DRH de Speedymind, invite Franck à visiter les locaux.

En chemin, ils rencontrent Gilles Gasté, directeur R&D qui remet à Laura une douzaine de demandes de congés, urgentes bien sûr. Son rôle consiste à les déchiffrer,  les interpréter, les compléter et les corriger avant de les faire suivre au service paie qui les ressaisira.

Après le départ de Gilles, Laura confie à Franck qu’avec 250 salariés, la gestion des congés et absences est devenue une corvée envahissante : absence de visa du manager,  dates manquantes, demande excédant les droits du salarié. Des coups de fils incessants s’ensuivent avant de valider les demandes.

Franck s’étonne qu’une entreprise à la pointe de la technologie, conceptrice d’appareils de reconnaissance biométrique et autres capteurs continue de griffonner des demandes de congés sur des feuillets de formats différents. French paradox.

Heureusement, Franck Di Nero est plein de ressources : il connait la solution qui résout ces problèmes de paperasserie liés aux congés.

La visite se poursuit lorsque soudain, sur le palier de la direction commerciale, Franck entend le meuglement d’une vache. Laura reste impassible et Franck se croit victime d’une hallucination, le décalage horaire sans doute. Mais peu après lorsqu’il entend le hennissement d’un cheval, le doute se dissipe, les cris d’animaux sont bien réels. Qu’en dit Laura ? Où sont les bêtes ?

Elle explique à Franck qu’Oscar, le PDG de Speedymind, attribue un animal à chaque nouvel entrant dans l’entreprise. Pour appeler un collaborateur dans son bureau, Oscar déclenche depuis son mobile le cri de l’animal correspondant qui se propage dans tout l’immeuble.

Maintenant, Laura est énervée : elle a égaré les demandes de congés de Gilles Gasté. Franck s’apprête à lui parler de FIGGO, lorsqu’il est interrompu par un feulement de tigre qui le glace jusqu’à la moelle : Oscar convoque Laura qui se lève aussitôt sans se rendre compte de l’effet de sa démarche chaloupée sur le contrôleur ?

De retour dans son bureau, les traits décomposés, Laura explique à Franck qu’Oscar est entré dans une de ses colères mémorables quand il a appris que Gilles Gasté n’assisterait pas à la réunion du Comité Réservé Aux Cadres de la Recherche Avancée planifiée le week-end prochain. Le CRACRA est une instance dont les réunions impactent l’orientation de l’entreprise. L’absence du directeur de la R&D au prochain comité est inconcevable.

Gilles se défend : il a rédigé sa demande en mars après confirmation de son inscription au Marathon du Médoc. Depuis, il s’entraîne 3 fois par semaine et ne manquerait cette fête pour rien au monde.

Li, l’assistante chinoise d’Oscar prodigue à son patron un massage shiatsu qui dénoue instantanément les tensions. Fine stratège, elle suggère de déplacer à Pauillac la réunion du CRACRA. Le Comité soutiendra ainsi le marathonien de Speedymind.

Dans le bureau d’une Laura à peine remise, Franck se connecte maintenant à la version d’évaluation de FIGGO. Il joue le rôle d’un salarié, consulte en ligne ses soldes de congés par compteur, crée en 3 clics une demande d’absence qui arrive dans la boîte mail du manager.  La visualisation du planning par le manager, le transfert possible des salariés à un autre validateur,  l’intégration automatique des congés et absences dans la paie, et ce fameux mode SAAS sont autant d’améliorations que Figgo apportera à l’organisation de Speedymind. Le calme est revenu dans le bureau.

Franck l’invite à contacter CARGO : ce sont des experts dans la mise en place de FIGGO.  

Le soir venu, Franck  s’assied derrière le piano de son hôtel et entonne mezzo voce  « Laura in my mind ». Ray Charles revit.

Il sourit en pensant à Eduardo Bracowicz qui continuera de lui témoigner confiance et reconnaissance. Les gains de productivité sont une marotte dans ce groupe.

A suivre …

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