11 - " Pas à pas. "

François Demaret

>>> ♥ " Maintenant je sais, de Jean Gabin." ♥ <<<

Pas à pas,

Juste en étant là, à chaque fois,
Il me l’interprétait à son orgue où il était le plus grand des, papas,
En me tendant toujours dans son amour,
Les bras,

J'aime la savoir à présent, dans mes poches,
Pour la partager et gommé,
Ce qui futilement en chemin me cloche,
Je ne l'ai jamais embrassé,

Je ne lui ai jamais dit que je l’aimais,
Il ne m’a jamais vu fumer,
Et moi, je le pestais,
A 10 ans je suis parti dans l'école de la vie,

Sans me retourner,
En lui partageant le moindre sourire.
À lui le seul ami,
Je lui ai tourné le dos,

Au choix de l’enfer,
D’y souffrir sans le voir vieillir,
Sans m’imaginer un seul instant au greffe des barreaux
Qu’il pourrait partir, ne plus revenir,

Lui seul encore m’a remis la musique,
De son cœur pour que je reste fier,
Au fond de cette pièce, où je me trouvais si bièsse,
Lui, le chef, sans aucun grief,

Ma redonné la note,
Cette vision, d'un autre horizon,
Où l’on oublie, les portes vertes,
La détresse des cachots,

Il m’a tout laissé casser et encore recommencer,
Sans jamais me frapper, me condamner
N’y même me juger
Je l’ai trahi et il est resté le seul ami,

Moi, le maudis, son petit,
Pour lui, et oui,
Aucun petit merci,
Il m’a tout donné,

Sans que je lui présente un simple je t’aime,
Il m’a offert,
Deux fois la vie,
Réanimé, ramassé, réparé,

Des millions de fois,
Ou dans mes petits délires,
Je lui fessais des beaux tracas,
Je pensais savoir et je ne savais rien,

Je pourrais continuer à étalé des milliers,
D'erreurs réalisées sans l'écouter,
Sans me lasser, me fatiguer,
Parce-que j'étais le plus méchant des garnements,

Sans le regarder pleurer,
Les nuits,
Accroché à son chapelet,
Brûlant, hurlant, priant de me voir grandis,

Oubliant mes folies, dépassant la crise,
Que je marie,
L’épouse qui lui serait douce,
Lui serait fille,

Tranquille présent, oubliant le passé,
Que l’on puisse aller de l’avant,
Sans regrets,
Recevoir nos bébés,

Et ne plus jamais ce quitter.
Tu es mon fils et tu seras toujours mon enfant,
Des mots qui ne m'ont plus quitter depuis cette année 1987,
Lui seul avais ce pouvoir des mots, ceux qui sonnent juste,

Le 22 avril 1988,

Il nous a quitté pour aller ce reposer
Moi je n'étais pas là pour tendre les bras à cet artiste de ma vie,
Tombé dans cette église,
Ou il venait de jouer son dernier morceau d'Harmonica,

De ne pas pouvoir tenir cette promesse
Et d'être la " à " mon retour sur terre,
Ne lui auras pas encore causé bien du souci,
Car malgré tout de-là haut,

Il a continué à me protéger et me guider ici-bas,
Je me pensais abandonné,
Alors que c’était moi qui l'avais renié,
Lui le musicien,

Est devenu magicien,
Bien plus que mon ange gardien,
J'ai reçus tellement de signes, pendant 23 années,
Pour ouvrirent toute mes portes,

Que je commence juste à comprendre le sens de la promesse,
De l'importance de chaque mots,
De chaque gestes,
De cette parole donnée au verbe aimer,

Ce 5 septembre 2010,

Ou je donnais pour la dernière fois la main, à ma petite maman,
Pour la conduire à la porte de leur éternel amour,
Retrouver son si merveilleux mari,
Lui seul, savait que je serais là debout face à " lui "

Comme un homme.
À lui dire enfin je t’aime, sans menotte au cœur,
Sans être gêné de tous mes beaux dégâts,
En l'admirant sans plus jamais baisser les yeux,

Il ne savait rien de " moi "
Mes il savait que je serais " là "
Je savais de lui qu'il était le père,
Lui il savait que j'étais son fils,

Moi je ne sais toujours rien de " lui "
Mes je sais juste que je lui devais d'être " là"
" Ce simple, pouvoir du sang, "
Parents à l'enfant,

Nous as toujours permis de rester des amis.
Pour la vie et l'éternité tu resteras mon plus grand Pas à pas...
Merci pour votre magie et tous les signes,
Qui continue à me tomber de votre paradis blanc,


" Si j'avais su j'aurais encore fais plus de beaux dégâts,"

♥ Papa, Maman. ♥

Vous le savez à présent, je n'ai jamais su vous parlez,
C'était ma seule façon de vous dire,

" Je vous aime. "

À vous deux mes seuls amis,
Votre enfant pour ne plus jamais, vous trahir,
Et à nouveau vous faire souffrir,
Pour qu’à jamais dans votre éternité vos,
Âmes vivent des milliards de sourires d'étoiles,


Petit ♥ cœur ♥ meurtris.

François.

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