13/09

Charlie Clopi

La souffrance arrive de plein fouet. Elle te frappe d'un coup comme ça, te coupe le souffle. Une pensée, un mot entendu, une phrase lue, et tout s’arrête autour de toi. Ton sourire se fige, tes yeux regardent fixement un point sans que tu t'en rendes compte, tu es en mode "pause", ton cerveau est déconnecté. Le temps de cette déconnexion, c'est le temps qu'il faut à ton cerveau pour assimiler le fait qui fait mal, la douleur.Puis on appuie sur play... Et ton sourire s'efface enfin. Tu fermes les yeux, reprends ta respiration, te retiens de ne pas hurler. Tu veux être maître de toi-même et tu sais que ce sera dur, mais tu veux y arriver. Serrant les points pour ne pas évacuer ta rage par ta violence, tu ne laisses couler aucune larme, tu continues ta vie comme si de rien n'était. Mais quand tu es seul, c'est le drame, tu déprimes, tu ne souris pas, tu regardes dans le vide, tu penses à CA, CE truc qui fait mal, CETTE épine dans ton coeur. Certains le remarqueront mais tu éviteras de leur en parler. Tu veux pas qu'ils connaissent tes faiblesses. Et quand ce sera au tour de tes amis de le remarquer, tu ne diras rien, parce que pour toi ils auront toujours mieux à faire. De toute façon, faire semblant d'aller bien devant tes amis est la seule chose qui te permet de sourire.A force de faire semblant, tu finis par te convaincre toi-même.Tu ne diras rien car à trop vouloir t'appuyer, tu ne pourras plus avancer.Il est bien connu que l'on est jamais mieux servi que par soi-même".

La souffrance arrive de plein fouet. Elle te frappe d'un coup comme ça, te coupe le souffle. Une pensée, un mot entendu, une phrase lue, et tout s’arrête autour de toi. Ton sourire se fige, tes yeux regardent fixement un point sans que tu t'en rendes compte, tu es en mode "pause", ton cerveau est déconnecté. Le temps de cette déconnexion, c'est le temps qu'il faut à ton cerveau pour assimiler le fait qui fait mal, la douleur.Puis on appuie sur play... Et ton sourire s'efface enfin. Tu fermes les yeux, reprends ta respiration, te retiens de ne pas hurler. Tu veux être maître de toi-même et tu sais que ce sera dur, mais tu veux y arriver. Serrant les points pour ne pas évacuer ta rage par ta violence, tu ne laisses couler aucune larme, tu continues ta vie comme si de rien n'était. Mais quand tu es seul, c'est le drame, tu déprimes, tu ne souris pas, tu regardes dans le vide, tu penses à CA, CE truc qui fait mal, CETTE épine dans ton coeur. Certains le remarqueront mais tu éviteras de leur en parler. Tu veux pas qu'ils connaissent tes faiblesses. Et quand ce sera au tour de tes amis de le remarquer, tu ne diras rien, parce que pour toi ils auront toujours mieux à faire. De toute façon, faire semblant d'aller bien devant tes amis est la seule chose qui te permet de sourire.A force de faire semblant, tu finis par te convaincre toi-même.Tu ne diras rien car à trop vouloir t'appuyer, tu ne pourras plus avancer.Il est bien connu que l'on est jamais mieux servi que par soi-même".

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