139 - Devant le juge

Comme dans un film, ils étaient tous là

A écouter toutes ces voix

Tous parqués derrière ces barrières

Quand les robes noires se disputaient leur chaires

Ce lever à l’énoncé de son nom

S’avancer et parler sans élever le ton

Des vies défiles avec des situations folles

Des cœurs se brisent et des esprits s’affolent

Vous n’êtes rien face à ces juges

Dans leur yeux noirs vous ne pouvez trouver refuge

Vous êtes disséqués, éparpillé en petits morceaux

Par des robes noires qui apprennent leur mots

C’est un jeu pour eux, vous n’êtes qu’un pion

Quand vous le comprenez, vous perdez la raison

C’est un théâtre en plein tribunal

Pour les robes noires, c’est un jour banal

Sauf pour vous car vous jouer votre vie

Et tous ces yeux autour de vous n’ont rien compris

Il faut s ‘avancer et parler qu’une seule fois

Fasse à ces juges et toutes les personnes qui sont là

Des vies s’effondrent devant vos yeux

Des moments qui font devenir vieux

Toutes ces robes noires exultent

Les verdicts tombent et il discutent

Moi j’ai vécu cela face à ce juge et ce procureur

Un moment dure plein de frayeur

J’avais refusé les robes noires

Et me suis avancé en priant l’espoir

J’ai parlé, j’ai parlé sans m’arrêter

Jusqu’aux larmes et la gorge nouée

Il n’y avait plus un bruit dans cette salle

Je sentais le souffle des regards du mal

J’ai crié, j’ai interpelé ces yeux noirs

Il fallait à tout pris qu’il comprennent mon désespoir

J’ai ouvert la porte de mon cœur

A cette bande de voleur de bonheur

C’est fini, vous n’avez plus le droit de parler

C’est le verdict que vous attendez

Les robes noires n’ont pas bougée

Et la foule n’a plus parlé

Je crois que je les ai impressionné

Par ma force et ma sincérité

Vous sortez du tribunal vidé

La sentence est mise en délibérée

Mon pas résonne dans la salle des cents pas

J’ai su plus tard que j’avais gagnée ce jour là

Sans avocat

Ma place de papa