17/12/2013

daria

Que ne donnerais-je pour l’ombre de ces jours,

Où j’étais sans argent, sans devoir, sans regrets

Rêvant au lendemain et le croyant toujours,

Plus beau qu’il n’est permis aux mortels d’espérer.

Où sont mes songes vains, je les veux retrouver,

Me noyer avec eux, ces traîtres inconstants,

Sans qui je ne suis rien qu’une épave pillée.

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