1er janvier rétrospectif

Jack Asmo

Premier janvier est arriver, premier jour d’une nouvelle année. Qui commence bien tranquillement, sous une tempête de neige. Pourtant pour moi, c’est déjà le poids d’une autre année de perdue. D’une torture qui perdure, bien trop longtemps, au delà de toute logique.

C’est temps ci je ne dors pas beaucoup, moments épuisants. Décembre est toujours une épreuve, pour celui qui est seul. Ce qui est amusant de ne pas dormir, est que maintenant je vois le soleil se lever, pour vous. Pour moi il ne se lève jamais, je réside toujours dans le noir.

Il se lève et se couche sans arrêt, tout les jours pareils. En ce midi je regarde les oiseaux dans l’arbre, tout près. Ils s’amusent entre eux, vont et reviennent, pour ce tenir au chaud. C’est l’image même d’une communauté soudée, qui s’entraide, sans rien en demander en retour.

Dans mon esprit ce n’est qu’une image qui s’efface et se fade. Je sors sans manteau, avec qu’une veste manche longue, me foutant bien du froid intense. Il m’attaque, me transperce, je sens sa puissance, un doux sentiments à vrai dire. Je m’arrête quelques secondes pour apprécier.

Le froid est lier à l’instinct de survie, te prévenir du danger. Quand survivre n’est plus ta priorité, le froid tu ne le ressens même plus. Du moins il ne te dérange plus aussi intensément. Ainsi sont mes pensées en ce jour, en cette première journée, d’une autre année de gaspiller.

   Jack Asmo

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