2011

leternelle-insatisfaite

Je baigne entre mer et ciel. Entre toi et elle. Il n’y a pas plus perdue que moi. Une ribambelle m’emporte avec elle, jour et nuit. Je ris à tue-tête, les yeux bien fermés, nageant de pleurs en pleurs. Ma tête entière cri son immortalité, sa jeunesse, sa liberté. Des mots qui dissent si peu dans l’immensité de mes cris. Des mots que j’essaie d’attribuer aux tourments de mes songes. Je me perds, je me noie, j’étouffe. Les yeux ensanglantés et couvert de doux ruban rosé, je baigne le vert de mes paupières aux noirs de mes pensées.

Pendant des lustres, l’âme éteinte sur une seule flamme, elle. J’ai étouffé de l’odeur d’un autre, j’ai repoussé les bruits de mon coeur, j’ai menti aux papillons de mes entrailles. On s’est racontés des sottises, des histoires d’amours où les gentilles princesses rayonnent les dents blanches comme la pureté de leurs vies. J’étouffe des mensonges de mes mots.

Il. Encore un boulet, qui transporterait avec lui, loin, les horreurs de mon coeur. il sera le chevalier de mes nuits. Des mots beaux, l’ignorance fonçant droit sur nous, je craque. Craque pour la momentané douceur que t’offre à mes yeux, pour les reflets que font mes cheveux sous tes prunelles. Des mains qui capturent les miennes sous des airs de fête, je penserai à toi en dormant. Je penserai à toi, lorsque les images d’un amour déchu apparaîtront. Je penserai à toi, endormie sur mon sein, quand l’immoralité de mes gestes referont surface.

L’amour, ce mot qui est si loin de moi. Je te veux, et je resterai tranquille. Les deux pieds sur le sol, les mains derrière le dos et les yeux fermés aux coquetteries, j’attendrai. Petit bonheur roulant sur une feuille, je me priverai. Des bibliothèques sujette à des explosions de sagesse, à des remises en questions qui nourriront mon intellect, qui feront de moi, peut-être, une petite parcelle de semblant de bonheur.

2011. T’es belle.

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