2011 plus brouillonne que 2010. définitivement.

lebrouillondefinitif

dans les bilans de fin d'année... 2010, année singulière, année charnière, aux points d'inflexion multiples. année des prises de conscience, des ras-le-bol. à répétition. année de clarification, des causes militantes, de l'action aussi2010 où les innombrables vignettes d'un mal-être symptomatique d'un système entré dans sa finitude, s'accumulent dans mes anti-carnets de voyages mais également aux unes de vos journaux et de vos 20heures.2010 aura vu la naissance de  "Lebrouillon Définitif", mon alter ego dans le monde bien réel des mots, visible sur l'incontournable "mur de visages", ou sur son domaine virtuel www.lebrouillondefinitif.com et puis ces anti-carnets de voyage(s), sortis miraculeusement d'une imprimante/ relieuse à spirales qui prend la moitié de mon studio de banlieue, sont allés rejoindre l'afnil, la société des gens de lettres et la bibliothèque nationale de france. et un petit millier de poches de lecteurs...en attendant le volume 2 début 2011, Lebrouillon a ensuite rallié les rangs d'usbek&rica, revue trimestrielle des géniaux ruskin et keller, sans pub, de 200 pages, qui provoque embellit et instruit les rayons de la fnac du virgin et des grandes librairies de france. à 50.000 exemplaires. "adages", nouvelle de violence et de poésie rageuse, s'est invitée en préambule de l'interview de pierre rabhi. quel meilleur postulat.Lebrouillon Définitif vous salue bien bas, il ne serait jamais né sans l'aide, la bienveillance et les coups de pied au cul que j'ai reçus de la part de beaucoup d'entre vous. du soutien sans faille de thu-anh, stéphane, cécile. sans oublier l'immense source l'inspiration que ce système en décomposition permet, avec ses injustices et ses aberrations dont nous sommes les témoins et parfois les complices. 2011 ajoutera à cette collection de vignettes intolérables, j'en suis certain, mais elle continuera également de voir l'émergence brouillonne de consciences éparses, apolitiques. leur conjonction décidera tout simplement de l'évolution du tout."le monde a commencé sans l'homme, il finira sans lui", c'est du lévi-strauss.dans l'espoir qu'on en retarde l'échéance, Lebrouillon Définitif continuera son humble mission de provocation réalisto-poétique. en espérant recroiser vos routes et vos yeux.

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