21 ans, ouvrier

Alexandre

La véritable histoire d'un ouvrier de 21 ans, mort écrasée lors de la manipulation d'une vitrine de 200 kilos. Il est mort, seul, dans l'indifférence et le brouhaha parisien. Paix a toi mon frère ...

Tu étais jeune, tellement jeune, la destiné criminelle tellement criminelle ? Je suis sûr que tu penses comme moi petit ange ? Mais ne sois pas triste s'il te plaît ! Ne pleure surtout pas, petit ange !


À l'aube de ta vie, à peine, un homme, tu étais, je donnerai tout aujourd'hui, mes jambes, mes mains, mon cœur, mes poumons, la pupille de mes yeux.


Je ferai don à cette criminelle destinée de ma vie, pour te ressusciter.


Je te dis au revoir, par ces quelques mots, tu restes dans mon cœur.


Tes yeux, ton sourire, ta gentillesse : l'éclat de l'humanité.


Je pense tendrement, à nos longues promenades, nos embrouilles, a nos deux vies, je t'aime mon frère. Mais ne t'inquiète surtout pas !! Ton frère et tout pré de toi petit ange, je veille sur toi.


Rassure moi, tu n'as plus peur dans le noir de la mort ?


Ta voix résonne dans ma tête : un hymne à l'amour.


Je t'aime.

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