22/10

Charlie Clopi

Tu te souviens quand c'était pas mon genre d'abandonner?Bah ça, c'était avant. Avant qu'on m'enlève mes soeurs, avant qu'où que j'aille on ne m'accepte pas pour ce que je suis, avant que je ne trouve plus ma place, avant que je sois éloignée de ceux que j'aime, avant que mes secrets soient mis à nu en moins de deux, avant que je ne puisse faire quelque chose sans être pointée du doigt.Tu te souviens? Avant, quand je pouvais vivre... Avant, quand mon armure n'était pas trop lourde.J'ai mal aux épaules, trop de poids repose dessus depuis trop longtemps.Alors je retire cette armure et tout m'assailli... Tous mes sentiments, refoulés depuis plus ou moins longtemps. Ces souvenirs dont on ne veut justement pas se rappeler l'existence parce qu'ils nous pourrissent la vie et nous empoisonnent le coeur, parce qu'ils entachent notre amour-propre...Ils reviennent en moi, m'attaquent et, avec laide de mes problèmes actuels, même minime, me font imploser. Et ça déborde.J'ai trop mal pour supporter ça toute seule... Mais personne ne peut alléger ma peine, personne ne peut prendre mes soucis à ma place. La seule chose que chacun peut faire, c'est voir mes larmes couler et attendre... Attendre comme moi que le flot se tarisse. Moi j'attends... Mais j'attends quoi? Que ça cesse... Mais que quoi cesse? Tout.... Est-ce possible? Non.Alors je vais me contenter d'attendre.Et de me souvenir qu'avant j'étais forte.

Tu te souviens quand c'était pas mon genre d'abandonner?Bah ça, c'était avant. Avant qu'on m'enlève mes soeurs, avant qu'où que j'aille on ne m'accepte pas pour ce que je suis, avant que je ne trouve plus ma place, avant que je sois éloignée de ceux que j'aime, avant que mes secrets soient mis à nu en moins de deux, avant que je ne puisse faire quelque chose sans être pointée du doigt.Tu te souviens? Avant, quand je pouvais vivre... Avant, quand mon armure n'était pas trop lourde.J'ai mal aux épaules, trop de poids repose dessus depuis trop longtemps.Alors je retire cette armure et tout m'assailli... Tous mes sentiments, refoulés depuis plus ou moins longtemps. Ces souvenirs dont on ne veut justement pas se rappeler l'existence parce qu'ils nous pourrissent la vie et nous empoisonnent le coeur, parce qu'ils entachent notre amour-propre...Ils reviennent en moi, m'attaquent et, avec laide de mes problèmes actuels, même minime, me font imploser. Et ça déborde.
J'ai trop mal pour supporter ça toute seule... Mais personne ne peut alléger ma peine, personne ne peut prendre mes soucis à ma place. La seule chose que chacun peut faire, c'est voir mes larmes couler et attendre... Attendre comme moi que le flot se tarisse. Moi j'attends... Mais j'attends quoi? Que ça cesse... Mais que quoi cesse? Tout.... Est-ce possible? Non.Alors je vais me contenter d'attendre.Et de me souvenir qu'avant j'étais forte.

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