33-Jenny ou l"Improbable Réchauffement Climatique-Attentat

Christian

Les lanceurs d'alertes risquent leur vie pour sauver la planète !
Ralph vient d'être informé par Thomas de l'évolution des évènements.


En fait les dernières informations confirment les visions apportées par Jenny.
Les Aliens n'interviendront jamais directement, il ne font que pousser les hommes dans leurs pires travers, besoin de domination, rapacité sans limite !

Ralph à maintenant les éléments en main pour mettre

directement en accusation  les sociétés financières et pétrolières américaines, en chiffrant précisément l'impact de celles-ci dans le réchauffement climatique. Il va pouvoir fournir suffisamment d'éléments, grâce, là aussi, aux informations fournies par Thomas, pour permettre à des tribunaux nationaux et internationaux d'impliquer personnellement leurs dirigeants.


Plus il fouille le dossier pétrole et plus il s'aperçoit que la nocivité des plastiques issus de la pétrochimie sont dus à des brevets déposés aux USA. On sait désormais que les additifs, destinés à rendre le plastique plus résistant, se retrouvent dans toute la chaine alimentaire, au travers de milliards de récipients qui se fragmentent partout et se retrouvent en pleine mer, via les rivières et les fleuves.

Ralph ne peut s'empêcher de penser qu'une véritable stratégie diabolique s'est mise en place pour détruire les systèmes écologiques de la planète en moins d'un siècle.
Chaque seconde, 100 tonnes de déchets (sur les 4 milliards produites annuellement) finissent en mer, dont une grande partie est constituée de matières plastique. Certains n'hésitent pas à parler de « septième continent ». Objets flottants ou microparticules, ces déchets plastiques se déposent sur les plages, se dispersent en mer, se retrouvent sur les fonds marins.
les associations estiment à 100.000 le nombre de mammifères marins et à un million celui des oiseaux qui meurent par étranglement ou étouffement dans ces pièges à travers le monde, chaque année.

Du fait de la dissémination massive des composés pétroliers, via le plastique, dans la chaîne du vivant, il n'est pas impossible qu'un effondrement biologique intervienne avant même que l'accroissement de CO2 et des gaz à effets de serre ne viennent saturer l'atmosphère.

Son rapport doit frapper un grand coup et démontrer la fuite en avant provoquée par des gouvernements et multinationales uniquement intéressés par le profit et la puissance au mépris de toutes considérations.

Travaillant d'arrache-pied, sans compter ses heures, souvent Ralph s'endort à son bureau épuisé, c'est encore le cas ce soir là.

A peine s'est-il effondré sur sa table de travail que Jenny vient lui frapper à l'épaule.

— Hello Ralph ! Tu crois que c'est l'heure de t'endormir sur tes futurs lauriers.

— Jenny ! A chaque fois tu me fille une de ses frousses !

— Tu devrais l'avoir la frousse, Ralph, ! Je n'ai pas envie que tu me rejoignes aussi vite au pays des fantômes !

— Qu'est ce que tu me chantes là ?

— Vient regarde ! Ta maison est surveillée en permanence par d'étranges personnages. A mon avis ils ne sont pas là pour te protéger mais bien pour t'empêcher, le moment venu, de divulguer ton rapport.

Ralph, comme si il était doté d'une vison infrarouge, doublé de rayons X, aperçoit clairement des hommes dans une camionnette aux vitres teintés, avec jumelles et appareils photographiques braqués sur sa fenêtre de bureau.

— Ce n'est pas possible Jenny, ils ne cherchent quand même pas à m'éliminer ?

— Ah bon, d'où est-ce que je te parle à ton avis ?

Un air froid lui descend soudain sur les cervicales, le visage fantomatique de Jenny commence de s'estomper. Le bras sur lequel il a posé sa tête pour s'endormir vient de glisser. Le choc de son crâne sur la table le réveille en sursaut. Il est gelé, la fenêtre de son bureau est légèrement entrouverte, le vent du nord vient de se  lever, il est glacial en ce début d'automne. En achevant de faire glisser la fenêtre il voit très distinctement, au coin de la rue, la camionnette que vient de lui monter Jenny dans son rêve.

Ralph est désormais complètement réveillé, il se précipite pour vérifier si toutes les portes la maison sont bien fermées à clef. Il éteint toutes les lumières et remonte à son bureau dont il éteint également la lumière.
Il surveille la voiture, rien ne bouge après plusieurs minutes.

— Chaque fois que je rêve de Jenny je deviens complètement parano, se dit-il ?

Puis soudain, la porte latérale de la camionnette s'entrouvre laissant passer deux ombres qui se dirigent vers la maison avec des bidons dans chaque main.

— Non ! Ils ne vont quand même pas mettre le feu à la maison.

Ralph ne réfléchit plus, il arrache le disque dur de son ordinateur, l'enfouit dans son sac à dos qui contient aussi ses papiers et dévale quatre à quatre les escaliers. Il se précipite au sous sol de sa maison où une porte communique sur la maison voisine, les caves servaient d'abris contre les bombes pendant la deuxième guerre mondiale et communiquent donc entre elles. Il ressort dans le jardin du voisin pour contempler déjà les premières flammes qui dévorent sa toiture. Il n'a que le temps d'apercevoir la camionnette qui démarre en trombe au coin de sa rue.

Ralph hypnotisé par les flammes qui dévorent sa maison tremble de tous es membres, sans l'intervention de Jenny, il serait certainement  allé la rejoindre.

Son voisin qui vient de se rendre compte de la situation le retrouve planté au milieu de son jardin.

— Professeur ! Vite ne restez pas là, venez, ! Les pompiers vont arriver, je crains aussi pour ma maison.

Ramené à la réalité, Ralph suit son voisin dans la rue, il entend la sirène hurlante des hommes du feu.
Il attrape son smartphone au fond du sac à dos, en le cherchant il met la main sur son disque dur ce qui soudain le soulage.
Il appelle Thomas selon la procédure d'urgence sécurisée qu'il ont convenu.

—  Ralph qu'est ce qu'il se passe ? il doit être au moins toi heures du matin chez toi.

— Oui je pense ! Mais ma maison brûle, je ne dois la vie sauve qu'à un voisin.

— Ta maison brûle ?

— Oui Thomas ! Je suis en danger, ma maison a été incendié. j'étais espionné, j'ai vu des personnes déverser de l'essence, c'est pour ça que j'ai pu me sauver, le voisin m'a récupéré, j'ai peur Thomas, ils ne reculeront devant rien !

—  Ralph, j'appelle la police, nous allons faire elle nécessaire pour tu disposes tout de suite d'une protection 24/h sur 24, en attendant reste avec ton voisin, jusqu'à l'arrivée de la police.

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