363

Florian Reigner

30 ans ! Trente ans de réclusion criminelle. C'était leur décision. J'entends encore mon avocat m'expliquer que cela aurait pu être pire, c'est sûr se retrouver pendant trente ans à Fleury-Mérogis c'est un bon deal !

Pff, je le vois bien mon avocat s'installer pour trente ans dans ma cellule : '' inculpation pour hypocrisie Monsieur l'avocat !''. Cela mérite bien un lieu plaisant composé de quatre murs jaunes décrépis où l'odeur de pisse est agréable, mieux que du febreze Monsieur l'Avocat ! »

Quand j'y réfléchis, des pensées agressives me viennent de plus en plus à l'esprit. Comme si le peu de lumière qui parvient à ma petite fenêtre en verre opaque ne suffisait plus à me rendre raisonnable. Peut-être que cela est dû à la seule forme que je peux distinguer depuis cette ouverture : l'ombre portée des barreaux.

Il est sûrement vrai que pour en arriver là, je n'ai pas été raisonnable, je me mens sûrement à moi-même, je sais. Accuser les barreaux de ma cellule... Ils n'ont rien demandé. Ils sont là, c'est tout.

Ces bruits de clés incessants, ces grincements métalliques, et puis, pire que tout « Allez debout, c'est l'heure ! » Tout cela m'insupporte, m'obsède. Cette routine me rappelle les valeurs qu'ont voulu m'inculquer mes parents. Chez eux, c'était psychorigide, cul propre.

Quand j'y pense, ces pseudo-parents ne sont même pas venus soutenir leur propre fils à son procès. Quand j'y pense, cette famille m'a dénigré. Il y en avait que pour ma sœur. Ma sœur,un gnome, devint une grande physicienne. C'est sûr j'étais l'aîné, l'alpha test, bref, une expérience.

Je me souviens du jour où je suis tombé du grand chêne qui se trouvait dans le jardin. J'y avais installé ma cabane, mon repère. Malheureusement, je me suis cassé le bras gauche, mon père au lieu de me réconforter m'a dit : « Un garçon comme toi devrait étudier, travailler, tu ferais mieux de prendre exemple sur ta sœur au lieu de grimper dans les arbres ! C'est vraiment dommage que tu aies eu droit à une césarienne. Je me demande comment mes gènes et ceux de ta mère ont bien pu engendrer un tel individu ! Depuis quand les macaques sont-ils de notre famille ? »

Malgré ces paroles qui résonnaient encore dans ma tête, je me souvenais quand même d'un point positif chez mes parents. Au moins, chez eux, il y avait un vrai lit et pas ce bloc de béton froid avec cette petite épaisseur de mousse qui sert de matelas. Et puis ici, il y a l'odeur. Une odeur perpétuelle d'urine et de rouille.

Allez Jeffrey, plus que vingt-trois ans ! vingt trois ans d'atmosphère lugubre, avec des portes en acier rouillé, des tentatives d'intimidations, d'attouchements, d'agressions à la lame de rasoir, de douches froides. En sept ans, c'est vrai que j'ai eu le temps de m'y faire, il paraît même que je l'ai mérité. Taxé de dégénéré je dois avoir subi des actes de dégénérés, c'est dans mes gènes, paraît-il ! Des gènes de macaque comme dirait mon père.

C'est peut-être bien finalement que cet individu qui me servait de père ne soit pas venu à mon procès. Il aurait peut- être eu le culot de plaider contre moi, en faveur de mon banquier.

Tiens c'est l'heure du repas ! J'aime ça manger. C'est le seul moment de distraction de la journée. Les bruits de la cantinière qui arrive me mettent déjà en appétit. Le bruit des portes qui s'ouvrent ne m'agace en rien à ce moment-là, ce bruit me donne même une indication : j'aurai bientôt ma portion. D'ailleurs c'est mon tour, j'entends la clef se glisser dans la serrure, elle tourne et la porte s'ouvre.

À ce moment précis, une vague d'odeur agréable vient envahir ma cellule. Je sens des notes de thym, de viande de porc grillé, de pommes de terre et d'autres petits légumes mijotés dans du vin blanc. Oui, je ne me suis pas trompé, c'est bien du ragoût de porc !

Ce plat me met toujours en appétit. C'était le cas lorsque je travaillais sur les chantiers de plomberie et de chauffagiste. J'en mangeais beaucoup de ce plat-là. Quand j'y pense, j'étais bien avec ma petite entreprise, je gagnais bien ma vie en faisant mon travail et je voyais du monde. Mais bon, c'était trop beau ! Il y a forcément des jaloux, comme des pauvres banquiers véreux ou comme ma sœur. Des personnes qui veulent vous mettre en faillite. Ce banquier, cette énergumène qui a voulu jouer avec moi, au final il y a eu une sorte de compromis entre nous. Il s'est amusé avec mon esprit et moi j'ai joué avec son corps, c'était de bonne guerre. Enfin, pas aux yeux de la justice.

Soudain, j'entends un agent pénitencier ouvrir ma porte, il me dit que le directeur de la maison d'arrêt veut me voir dans une heure, puis il claque la porte. Je n'ai pas eu le temps de lui demander pourquoi le directeur voulait me voir, cela me paraît étrange, généralement quand le directeur veut nous voir c'est pour nous exprimer son mécontentement. Je ne pense pas qu'il veuille me féliciter de mon homicide, d'il y a sept ans ! En tout cas, cela me fera une sortie, voilà trois jours que je n'ai pas mis la tête en dehors de ma cellule.

Mais l'attente est longue, je frotte mon pouce sur mon index de la main gauche. Le fait de sortir me stresse car ça me met en danger. Lorsque l'on est dans la partie commune, c'est généralement le chaos, les insultes et des objets coupants sont émis. Il y a quelques années, j'allais aux cuisines pour aider à préparer le repas. J'ai reçu un coup de couteau dans le dos, j'ai été lacéré du haut vers le bas avec un couteau réalisé avec une lame de rasoir. Ce jour-là, j'ai senti ma peau se déchirer. Me faire recoudre fut insoutenable car il fallait le faire rapidement et donc sans anesthésie.

Un seul grincement de porte suffit à générer de l'angoisse. Et je frotte mon pouce de plus belle. Lors de ma sortie de cellule, mes poumons se bloquent, comme si un mur venait de me percuter. Mais quelque chose me perturbe. Tout à coup plus d'insultes, plus de projectiles. Sur l'ensemble de mon parcours aucun bruit, juste le son de mes pas et ceux de l'agent pénitencier.

Je ressens avant mon entrée dans le bureau du directeur un picotement au niveau de mon pouce et de mon index. Je baisse mon regard vers eux, je venais de me frotter les doigts jusqu'au sang.

À mon entrée, la fermeture d'une autre porte communicante au bureau me fait détourner le regard. J'y aperçois brièvement un brancard sur lequel git une masse recouverte d'un linge blanc ponctué de rouge. Un court instant, je me suis senti déconnecté de tout. Je repense à une rumeur qui passe de cellule en cellule, en ce moment. Certains détenus se seraient volatilisés : ils auraient réussi à s'échapper ! Tout compte fait, je dirais plutôt qu'ils se sont fait descendre. La porte claque violemment et à cet instant-là j'émerge de mes pensées avec épouvante. J'étais leur prochaine victime.

Le directeur se met à me parler au même instant, il me dit de m'asseoir et de me détendre, aucun mal ne me sera fait. C'est du blabla de bureaucrate tout ça. Je suis pétrifié, déjà à moitié refroidi, la moitié du boulot est réalisé par mes soins, je leur facilite la tâche. En tout cas, on voit bien qu'il n'est pas à ma place, assis avec trois agents armés derrière lui. J'ai le sentiment que ce bureau est un espace conçu pour que les fourbes dans son genre te demandent quelque chose pour t'amener dans son piège. Le fauteuil dans lequel je suis assis est trop confortable, la voix du directeur trop avenante, la décoration trop relaxante. On n'offre pas un tel luxe à un gars qui à séquestré et tué son banquier froidement.

Il m'explique qu'il y a un nouveau programme qu'il est en train de mettre en place, celui-ci consiste à m'offrir une sensation de semi-liberté pour mon bien-être. Toutefois, il dit que ce programme s'effectue par l'interface d'un drone et qu'il nécessite une opération chirurgicale pour connecter le programme et les applications du drone avec mon cerveau.

Je commence à voir clair dans leur jeu, ils veulent à présent que je signe un contrat pour qu'ils puissent réaliser les tests avec mon accord, je pense surtout qu'ils veulent faire disparaître un autre prisonnier de façon propre pour limiter la surcharge des prisons françaises.

Intérieurement, je suis réticent, mon métabolisme corporel est totalement perturbé, je ressens des vertiges, mon regard devient fuyant. Mes doigts ensanglantés se frottent continuellement, à un rythme régulier sur trois temps comme une valse viennoise, une valse que je vais d'ailleurs effectuer avec cette dame charmante qui est la mort. Puisque ma main droite vient de signer le papier sans le lire, sans prendre en compte ce qui pouvait m'arriver, comme si elle était forcée par la présence des hommes armés ce situant derrière moi. Le directeur se dirige vers moi et me chuchote à l'oreille '' bonne nuit et merci de votre sacrifice''.

Je vois alors trois hommes en blouse blanche entrer dans le bureau. L'un est équipé d'un objet coupant. Un autre d'une seringue et le troisième tracte un brancard ; un brancard comme tout à l'heure avec un drap, blanc seulement blanc.

J'ai l'impression d'avoir dormi et de m'être réveillé, un réveil qui est d'ailleurs très étrange. Je ne peux pas bouger. J'ai l'impression de ne plus avoir aucun contrôle physique sur mon corps et par la même occasion je ne vois rien et ne ressent rien, aucun énervement et agacement malgré ma perte de contrôle total. Seule mon ouïe me paraît encore fonctionnelle, je commence à entendre deux personnes parler. Ils doivent être scientifiques. L'un est le supérieur cela s'entend à sa voix, il demande si le moniteur du FPV*1 est allumé et de vérifier la check-list avant de débuter les tests. Je discerne quasiment la conversation, la voix de l'inférieur hiérarchique énumère tout un tas de termes techniques « connectique, okay ! Électrode, okay ! Plug-in B15, okay ! Programme WTF363.LOL, okay ! Et cela pendant un laps de temps indéterminable.

Soudain, la liste s'arrête. Cette même voix explique que le bleu bite*2 est prêt pour son premier décollage cravate*3. Je commence à ressentir des choses mais pas des émotions, des sensations. Mon odorat est le premier à revenir. Je perçois des odeurs d'hydrocarbures, de béton un peu comme un hangar ou un garage. L'une des voix a l'air de se rapprocher et j'ai la sensation que quelqu'un pose sa main sur moi, cette personne crie au supérieur que le toucher a l'air d'être activé. Cette sensation me paraît étrange, mon toucher revient mais je ne peux toujours pas bouger mon corps.

Le supérieur lui demande d'activer le gyroscope. Et tout à coup, j'aperçois un flash blanc, puis des formes apparaissent. Je pense que ce gyroscope doit avoir un rapport avec ma vue. J'ai l'impression de pouvoir diriger ma vue, je lance mon regard vers la gauche. L'homme qui parlait est accroupi juste à côté de moi. Il est vêtu d'une blouse blanche dans laquelle il a des crayons, dans sa main droite il tient une espèce de gros boîtier avec un écran rétroéclairé et plein de boutons de toutes les couleurs. Derrière lui, une grande paillasse comme celle que l'on a dans nos salles de cours au lycée. Elle est blanche avec plein d'écrans et d'appareils électroniques qui diffusent tous un tas de lucioles.

À côté de la grande paillasse, j'aperçois le supérieur, il dit à son larbin qu'il peut m'expliquer ce qui m'arrive avant le début des tests. Le scientifique pelotonné à côté de moi m'explique que j'ai été mis sous anesthésie le temps de l'opération, que celle-ci a consisté à implanter une puce électronique et plusieurs connectiques dans le cerveau.

Même si l'on m'a fait subir tout ça, je n'ai aucune émotion. Je reste de marbre, je me demande juste pourquoi ils ont voulu m'ouvrir la boîte crânienne, pour y déposer de l'électronique. Mon corps est perfusé, un catalyseur organique circule dans mes veines. Ce dernier sert à supprimer toute émotion le temps de l'initialisation des programmes, ce dernier sera, paraît-il, retiré pour les tests. Cela m'éclaire, mais le scientifique entre à présent dans le vif du sujet. Les connectiques reliées à mon cerveau sont en fait en lien avec un drone, l'Exo-drone. Celui-ci est relié à l'aire visuelle, à l'aire olfactive, à l'aire auditive de mon cerveau pour la simple et bonne raison que l'Exo-drone est parsemé d'une quantité astronomique de capteurs sensoriels, comme le toucher, la vue, l'odorat, l'ouïe ainsi que le goût.

Ce drone connecté à mes sens est contrôlé par les scientifiques et je n'aurais qu'à dire les lieux que je voudrais explorer. Pour cela l'air du langage, le Broca comme il me dit, sera réactivé, je pourrai ainsi leur parler. Je commence seulement à réaliser qu'il ne me parle et ne me touche que par le biais du drone. Je ne sais même pas ce qu'est devenu mon corps. J'ai la sensation d'être devenu un drone. Que seul, mon cerveau est présent.

Le supérieur s'approche de moi, ou plutôt du drone qui me sert d'enveloppe corporelle. Le supérieur me renseigne sur une règle, la seule qui existe apparemment. Le cerveau étant une machine complexe, je pourrais avec ce dernier prendre le contrôle de l'Exo-drone. Dans ce cas présent, un ultimatum me sera donné. J'aurai dix secondes pour redonner le contrôle, dans le cas contraire je serai débranché violemment et risquerai la mort.

Les tests vont commencer. Je perçois comme une excitation, le catalyseur doit être en train de disparaître. Le supérieur m'explique que je devrais l'appeler par le nom : opérateur, si j'ai des réclamations à faire. Puis il me demande où je veux aller et ce que je veux faire. Je me mets à parler. Mon Broca a été débloqué. Je veux aller aux jardins de Versailles, et si possible j'aimerais aller dans les Gorges de Franchard dans la forêt de fontainebleau. Mais bien sûr me répond l'un des deux scientifiques.

Une sensation de légèreté et de flottaison m'englobe, je crois que c'est le décollage, c'est plutôt agréable. En effet, je me déplace, je sens l'air propulsé par les palles du drone.

Je suis à l'extérieur, à l'extérieur de la prison ? J'entends le bruit des feuilles jouer avec le vent. Il fait bon, le soleil me réchauffe la peau, c'est du moins la sensation que j'ai, je n'ai plus la notion du temps mais il me semble que nous sommes au printemps. Les odeurs sont délicieuses comparées à celle de ma cellule. Une, en particulier. Je ne visualise pas cette odeur elle est forte mais agréable. Elle me rappelle mon enfance lorsque je vadrouillais dans les champs non loin de Gien. Mais oui ! Cela me revient : du colza, c'est du colza, j'avais presque oublié cette fleur. Je regarde dans tous les sens et j'aperçois ces taches jaune vif ! Un des opérateurs m'interrompit dans mon extase en m'expliquant que tout fonctionne à merveille et qu'il va me diriger vers les jardins du château de Versailles. Je suis en route, c'est vraiment étrange de ressentir les éléments extérieurs mais sans contrôler ses faits et gestes, étrange mais pas désagréable.

Les jardins n'ont pas changé, je suis en posture d'oiseau. Je vois tout le jardin comme sur une carte postale, les sens en plus. L'opérateur me demande si je veux descendre en altitude, à l'échelle humaine. Je lui réponds positivement, mais je lui demande de me diriger vers le Hameau de la Reine, là où le public est moins présent, la foule m'agace.

Je chute brutalement. Mes neurones sécrètent une forte dose d'adrénaline, mes artères se contractent. Je m'arrête nette à deux mètres du sol ! Le parc est désert, pas un chat. Une aubaine pour un prisonnier que l'on balade comme un chien. Cependant, se faire piloter dans ce Hameau splendide est agréable, c'est très reposant, on n'a aucun besoin de réfléchir. Je me laisse guider, je dirais même que je dérive.

Voilà un petit moment que je me délecte de ce parc, les plans d'eau me font frissonner. Leur fraîcheur contraste avec le soleil toujours omniprésent. Je demande à l'opérateur de l'Exo-drone s'il est possible de frôler la pelouse, celui-ci me demande un petit instant pour que la machine analyse le morphing adapté à cette pratique.

Tout à coup, je m'écrase au sol. Je réalise que je ne viens pas de tomber avec mon propre corps. Mais j'ai une quantité énorme d'informations qui envahissent mon cerveau ! Tout s'embrouille. Ce que j'entends a un goût. Ce que je vois a une odeur. Ce que je goûte a un son. Je distingue à peine ce que me dit l'opérateur, je commence à paniquer. La lumière faiblit. J'entends un craquement.

Une odeur familière me parvient aux narines. Cette même odeur de pisse qui m'accompagne depuis 7 ans. J'ouvre les yeux et me redresse violemment. J'aperçois ces murs jaunâtres, cette porte d'acier et cette petite fenêtre qui me répugne. Je suis de retour dans ma cellule, la cellule n°363. Je ne suis pas seul, l'opérateur se tient à côté de moi. Il est venu me dire que l'Exo-drone est tombé en panne. Un programme s'est perdu dans le codage et il a planté.

Son physique m'interpelle, il me donne l'impression d'être fatigué, vieux avant l'heure !

Je tente de me lever de la banquette en béton mais je n'ai plus de force. Je regarde mes mains, elles sont blanches, ridées. Tout cela me paraît absurde et dépourvu de logique. Seule ma cellule est vraie.

L'opérateur me dit que je suis resté dans le coma un petit bout de temps. C'est étrange pourquoi m'avoir gardé en vie. Il suffisait de me débrancher... Je ne suis qu'un criminel, après tout. On ne garde pas un prisonnier en vie lorsqu'il est dans le coma. C'est un boulet. Je suis un boulet ! Ils ont sûrement effectué des tests sur moi, c'est sûr ! Déjà qu'ils m'ont ouvert la boîte crânienne. Il ne se serait pas gêné une deuxième fois. Tout ça pour un fichu drone ! Il paraît que j'ai été un précurseur. Les balades en Exo-drone ce sont démocratisées dès 2015. Il y a eu quinze drones connectés à des prisonniers.

Je tente encore de me lever mais rien n'y fait. Je suis cloué à mon lit. Pas étonnant, je suis resté vingt-trois ans dans le coma.

Vingt-trois ans, c'est pile la fin de ma peine de prison. Mes deux jambes sont nécrosées, inutilisables. Alors, c'est vrai. Je suis libre. Je quitte la cellule n°363. Je suis libre. Mais à quoi bon ?

Reigner Florian

FPV*1 : First Person View, drone qui retransmet directement la vidéo à l'utilisateur.

Bleu bite*2 : Argos de l'armée de l'air, nouvelle recrue militaire.

Décollage cravate*3 : Argos de l'armée de l'air, décollage non conventionnel, voir dangereux.



Signaler ce texte