6 premieres lettres de la 7 eme strophe

Kostia Chaix

Elle était assise

Un verre à la main.

Je ne voulais pas qu'elle lui dise

Mais ainsi sonne le matin


Dans le beau chant des cloches

Qui résonnent au loin

C'est le sautillement d'un coche

Qui disparaît. Soudain

L'élan vif d'un baisé

Rejoint celui d'une femme.

J'aurai voulu l'aimer,

Mais c'est la fin d'une flamme.

Elle change de place Ou de position

Dans ce vrai palace.

Sale comme un cochon


Est la vie.

On la voit surgir de nul part

Comme les baisés pourris

Sur le quai d'une gare.

On ne choisit pas ces rêves

Et encore moins celles qui les ornent.

C'est une longue trêve

D'une guerre qui nous orne


Celle que nul connaît.

La parole d'un mort

Qui autre fois chantait.

Si git ce corps

Blanc comme la neige

Pale comme un spectre.

Elle roule une cigarette

Qu'elle fumera dehors.


Or dans ce lancé de dés

Le vingt-et-un est tombé.

La victoire est assurée

Pour ce tricheur dévoué.


C'est une autre femme qu'il aime.

Dans un ballotement de tête

Il extirpe sa haine.

La fin de la tempête,

Le mène dans le jeu.


Koala grimpeur de bambou

Éléphant à la voix d'or.

Zebulon de je ne sais ou.

Icône d'oiseau chanteur.

Ah... Ainsi vivent les harpes.

Hurles les baisés.


C'est une douce frappe

Qu'ils se mettent à fumer


"Je n'aurai jamais du"

Crie le chant d'une sirène.

Il réclame son dû

Dans la douce douleur

De Tiananmen.


Je lui ai pris sa bouche

Et taché le coup.

C'est un escalier d'étoile

Qui nous mène au bout

D'un sentier claire sans son.


Un genre qu'elle se donne

Pour impressionner un garçon


Le petit déjeuner sonne

Dans la salle à manger

Je me lève pour aller me coucher

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