(7) Tergiversations (Je ne sais rien)

Marcus Volk

Définition sens littéraire : User de détours, de faux-fuyants pour éviter de donner une réponse nette, pour retarder le moment d'une décision.


L'utilité du métronome : appareil capable d'émettre un son à intervalles réguliers afin d'indiquer un tempo de manière fiable et stable. Il suffit de régler le métronome sur la valeur du tempo que l'on souhaite obtenir. Cette valeur se calcule en battements par minutes.


Il nous aura fallu 23640 minutes pour envisager une rencontre, et encore 481560 minutes pour la mettre en place. Le temps. « Ab igne ignem capere » : laisser prendre un feu à son feu ; cherchez dans votre mémoire vos cours de latin, sa traduction, et la clé de ce récit.


J'aime inventer, des situations qui n'existent pas et imprimer un tempo (NB : je fais ce que je veux)

Clin d'œil à une autre conversation : Il y a tellement de possibilités et de possibles dans les impossibles ; je ne veux rien planifier.


La leçon de de ces derniers temps a donc porté ses fruits.


Et comme chantait Jim : « Can you picture what will be - So limitless and free - Desperately in need... of some... stranger's han- In a... desperate land » « The End », The Doors. Toujours le parfum de l'étrangère. Qui revient sans cesse me perturber au plus profond de mes souvenirs.


Mes nuits sont agitées, mes rêves torturés et en même temps si émerveillés. Ombragés, et si délicieux. J'ai l'empreinte de ton âme en esprit. Tes confidences marquées au fer rouge, ta douce petite voix qui me ravie tant, lorsque tu me fais la grâce de l'entendre.


Je reste de feu, je suis signe de feu, supplice du temps, le Temps… « Fugit irreparabile tempus », Virgile : Les Géorgiques, livre. III, v. 284 (Le temps s'enfuit, perdu pour toujours). La beauté de l'instant T.


« La courbe de tes yeux fait le tour de mon cœur - Un rond de danse et de douceur - Auréole du temps, berceau nocturne et sûr - Et si je ne sais plus tout ce que j'ai vécu - C'est que tes yeux ne m'ont pas toujours vu », extrait de : Capitale de la douleur (1926), La courbe de tes yeux de Paul Éluard.


Get here, and we'll do the rest (Viens ici, et nous ferons le reste)

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