A celle qui a porté mon nom

A celle qui a porté mon Nom

Comme un voleur, je suis venu ici déposer ces fleurs

Te rendre grâce à Toi qui fût mon autre moitié de folie

En accroche cœur ton profil de marbre calme mes peurs

J’appartiens à cette terre entière qui t’a ensevelie

L’heure est venue de me mettre à nu

L’horloge achève sa course dans l’inconnu

Toute nue cette lumière cruelle m’appelle

Elle a pris forme en ton absence réelle

La vie bouge sous le ciel ici-bas

Alors que toi tu ne respires pas

Alors que toi tu ne respires pas…

A genoux ici sur ta tombe,

Je suis venu te dire que je vais me relever

Amore, il me faut quitter ton ombre

Garder les pieds sur terre, laisser mes pas s’éloigner

A genoux ici sur ta tombe,

Vivre, respirer et oser tout recommencer

Pour toi, absentée bien trop tôt

Je choisis d’aimer à nouveau

Je choisis d’aimer à nouveau

Que les dieux en soient témoins si aujourd’hui enfante demain

Le fil de mon histoire  suit la cicatrice de ta mémoire

Je suis celui qui s’est bâti sur les ruines de ton chagrin

La vie a plus de prix si l’enveloppe se timbre d’espoir

Stèle désolée n’est pas mausolée

De nous deux, il ne faut rien effacer

Je caresse le relief de nos serments

Tout en dormant auprès d’un corps vivant

Loin, ou que tu sois, je ne t’oublie pas

Pourtant mon bonheur a repris ses droits

Aimer à l’endroit où la soif d’une autre est là

A genoux ici sur ta tombe,

Je suis venu te dire que je vais me relever

Amore, il me faut quitter ton ombre

Garder les pieds sur terre, laisser mes pas s’éloigner

A genoux ici sur ta tombe,

Vivre, respirer et oser tout recommencer

Pour toi, absentée bien trop tôt

Je choisis d’aimer à nouveau

Je choisis d’aimer à nouveau