à ces nuits sanctifiées
medusa
Ma main caressant ton torse au lever du jour,
à nos désirs qui ne savent pas faire les sourds,
Bien vite tes jambes s'enlacent aux miennes,
Nos corps s'emmêlent et que le plaisir vienne,
Nos êtres charnels qui ne savent plus,
Ce qu'un jour, ils avaient sûrement su,
Nous nous laissons entraîner dans cette danse,
Celle qui mettra en exalte tous nos sens,
Dans ce genre de moments,
Qui de l'âme ou le corps nous surprend ?
Mes yeux se ferment, je tremble sous tes caresses,
D'un jour nouveau, se nourrit l'ivresse,
A tes côtés plus rien n'a d'importance,
Si ce n'est nos propres essences,
Qui se mélangent pendant de doux orgasmes,
Méfions-nous seulement des épectases,
Mourir sous tes mains serait une bénédiction,
Faire de ton âme charnelle, ma prison,
Savourer le moindre de tes délices,
Me confondre entre tous tes supplices,
Fais de moi celle qui comblera chacun de tes lendemains,
Pour que la veille, tu fasses en sorte de me garder sous la main,
Ne jamais trahir nos absolus serments,
Ceux que l'on fait sans se soucier de tous leurs tourments,
J'ai baissé ma garde devant tes prunelles sombres,
Depuis que tu as pris la même place que mon ombre,
Homme aux milles secrets, dans nos nuits agitées,
Homme de toutes les divinités, dans les cieux sacrifiés.