À ceux qui aiment les poussins écrasés contre les murs. (Trauma : 1)

ellem-jee

Ouais ouais c'est à toi que je parle, taré(e) de sadique. Non attends reviens, c'est pas ce que je voulais dire, je suis gentille en vrai. Bref vous qui aimez les poussins écrasés contre les murs (votre enfance me fait peur), vous aimerez moins la sensation d'avoir un morceau de bec enfoncé dans la paume tel une très grosse écharde, pour sûr. Le Jaune et le Rouge. Non pas ici une préquemake (préquelle+remake) du Rouge et le Noir de Stendhal (quoique on pourrait, car ici la grande question serait non pas "Julien Sorel sera-t-il soldat ou bien curé" -même si celui-ci retrecit d'une tête quand il se rendit compte qu'il devenait peu à peu gigolo de luxe- mais "Pussin Albumen sera-t-il chapon de noël ou bien omelette" -comme son comparse l'avenir de celui-ci dégénerera aussi, apparement-), mais plutôt une sorte d'analyse de la situation. Qu'est ce qui vous a poussé à aller sur cet article (on ne peut plus inutile, et ne pouvant attirer que des amis de la SPA), êtes vous toujours en train de le lire? Faut croire. Vous vous ennuyez tous là, pour traîner sur weLOVEwords (and chick), ou c'est pour le travail, une passion peut-être? Toi, qu'attends-tu des prochaines lignes? Je suis à ta disposition tu sais ! Tu me fascines ! Nan c'est vrai, en plus je t'aime bien.

-Je vous rappellerai que le jaune, c'est, comme nous l'avions si bien dit, du blanc qui a dégénéré, de la pureté souillée et complétement dégueulasse. C'est le beurre rance (même si le Beur n'a pas besoin d'être rance pour être dégénéré - attention humour renoi, pâte à pet -), la moisissure parfois, la fletrissure et le jus des fleurs qui meurent. Bref, la jaunité. (comme la vérité, mais en plus rance)

-Le rouge c'est la chair, le sang. C'est cette molaire de chajeche (on ne peut pas dire mieux quand on a le visage gonflé comme celui d'un chipmunks) qu'on arrache à la pince et autour de laquelle reste acrochée des morceaux de gencives venus d'une probable autre dimension, le rouge c'est quand tu crache du sang avant de te transformer en zombie ou pire, c'est aussi cette larve sud-américaine qui entre dans ton oreille et te grignote toute la tête jusqu'à ce que mort s'en suive. C'est le bestiaire de la douleur et du vice. Bref, la rougité. DONC.

Bon, ce poussin et ce mur nous paraissent encore plus morbides qu'avant, certes, mais la question n'est pas là. J'ignore où elle est d'ailleurs. Nous pourrions nous dire que, puisque un poussin écrasé contre un mur contient du sang rouge et du duvetoudoux jaune, le tableau étalé ici devrait avoir quelque chose d'assez orangé. Et bien pas du tout, à croire que le duvetoutdoux, quel goujon, refuse de se mélanger aux salissures. La seule chose potentiellement orangeâtre reste plantée dans votre paume, et servait auparavant au petit animal à avaler ses foutues graines et faire "pio pio" en italien pour un oui ou pour un non, allant même jusqu'à créer un meme musical.

Bon...

C'est pas parce qu'on a plus rien à dire qu'il faut se taire, donc j'te préviens, on en restera pas là.

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