à ciel ouvert

shirley

 

A l'aube du printemps, dans l'immensité céléste,

son regard se perd, se laisse rêver, bercé par les étoiles qui envahissent le bleu de ses yeux.

Le ciel aussi noir que son âme, a le parfum de l'infini.

Ne la bousculez pas, elle est fragile.

Si fragile la Lune.

Les ombres sur la coline,

envoutements des plus sublimes, les ruines de son coeur se dissipent sous la fraicheur d'une nuit d'ivresse.

Onirique.

Une drogue charnelle à sa paix,

mésalliances des tourments du trépas.

Livide, face à elle-même , hilare de ces dévolutions,

ne la quittez pas des yeux.

Les constellations nous l'emprisonne à jamais.

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