À Guillaume.

« 29/03/07: Il s'en ai passé du temps depuis mes dernières lignes sur un coin de feuille, comme à mon habitude, c'est la nostalgie qui m'y a poussé. Qui n'a jamais eu ces moments de doute qui nous font nous poser des millions de questions sur "Nous". Lui, il se les ai souvent posé et la solution lui est apparue clairement. Geste courageux, égoïste, personne ne saurait y répondre, cela reste son choix et nous apprenons à vivre avec, tout en essayant de comprendre: pourquoi ? Il a décidé de vivre en paix avec lui-même et c'est la seule issue qui lui convenait. Et "Nous" dans tout ça ? Est ce vraiment important ? On reste là, remplit de chagrin en essayant de se rappeler les moindres détails: sa voix, son rire, son parfum...mais la réalité nous rattrape et c'est un grand vide qui s'installe. Parfois on se surprend à lui en vouloir d'être parti sans avoir payé le café qu'il nous avait promis. Tout ça pour se rendre compte qu'on ne consacre pas assez de temps aux gens qu'on aime et que le temps qui passe nous joue des tours. »