A LA NOCTURNE DUNE BLANCHE SAISON – 3
suemai
Là où paissent les saisons, bourdonnent les moissons, le dieu des lieux chante sa gloire, heureux de n'être qu'un dieu. Les princes de la mort, sans relâche, chouchoutent l'interdit. Dans l'effeuillement d'un étrange calme, des jardins naissent et meurent. Au delà de toutes terres habitées, sommeille une petite beauté, un petit reste d'humanité. Et pourtant…
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"Un matin aussi blanc que les autres, au tournant d'un vallon, sous le chant d'une grive farouche, Naïsha, toute jeune adulte, en délaissa soudain son ombrelle : "Win Tong" gisait à ses pieds. Un soleil obscur se dénudait sur une neige noire. Des croassements murmuraient son nom à "perte-d'oreilles." La quête de la grande unification des chants d'oiseaux s'éteignait tout au loin. Chaudes, les larmes de Naïsha pétrifièrent les quelques traces de pas essoufflés, égarés dans tant de mondes divisés."
curieux, c'est l'un de mes textes préférés… enfin, que dire d'autre
· Il y a presque 6 ans ·suemai