A l'attention d'une intention

            Lorsque la différence évoque une douleur et de la souffrance, il semble bien souvent difficile de comprendre et de s'enrichir des tensions.
Ou, de persister à évoluer dans l'indifférence si ce n'est au fond dans l'absurdité des conflits.

         L'attention portée aux histoires avides de sens semblerait féconde à l'inefficacité du système dans lequel l'individu se construit.
L'attention de se projeter à l'infini dans un vide infère sur la perception de la réalité. Cela crée de nouvelles représentations qui s'articulent et se construisent à partir d'un savoir collectif, dans lequel les mots pèsent lourds pour celui et celle qui s'identifie aux cadres sociaux éphémères.

        Silencieuse et seule, la pensée est capable de se créer et de deviner une suite. Ainsi, nous observons tant de conflits que la pensée rumine.
Nous aspirons aux souffles de la mémoire collective afin que les différences objectivisent le sens commun.

Cette diversité de pensées et de souvenirs est la preuve d'une existence intrinsèque d'une force indéniable. Au grès des interactions, les esprits se forment, l'histoire devient subjective.

Le poids des mots transforme un parti. Puis, de l'illusion au mensonge les mots deviennent pesants et se transforment alors en partis pris. 

      Ces conflits, sur lesquels se reposent tant de sentiments opposés riches et variés, sacralisent le sujet qui s'illumine à la force des tensions d'autrui.

    Seul, on observe le destin qui se démasque devant soi.
A chaque instant, on souhaiterait l'embrasser de toute son attention. 

A.S   P.I