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A l'heure où tombent les fourmis volantes
titane
A l'heure où tombent les fourmis volantes,
Le comptoir essoufflé mesure ses verres
Jauge ses cris de joie, ses déferlantes
Et prie pour un lendemain de fer.
Le navire, cette Dame aux seins durs
Avance, monstrueuse et cruelle
Ses voiles, dentelle de tissus impurs
Se gonflent d'un pet venu du ciel.
Comme les fourmis volantes,
Entre ciel et terre, sur le comptoir
Amusés par les jeux de miroirs
Complices, fatigués comme des amantes !