A l'improviste

euterpe

Quel beau dimanche !
Le soleil coulait par ma petite fenêtre.
Mais c'est ton soleil qui m'a échauffée.
Tu n'es pas venu à des heures impossibles, comme la dernière fois,
le dernier petit déjeuner de rêve.
Tu es arrivé avant midi, un grand sac sur l'épaule.
J'étais au piano, dans ma grande chemise.
Tu avais mis ton survêtement Lacoste, c'est la deuxième fois,
Toi toujours assez strict-relax, si souvent en noir.
Tes lèvres se sont posées sur les miennes en un baiser furtif.
Toujours cette attention si délicate, de remplir mon frigo.
Tu es revenu, me souriant, disant que tu ne faisais que passer.
J'aime ce survêtement bleu et rouge.
Parce que je peux te déculotter rapidement.
Plutôt que de te déshabiller.
Le mot déculotter me plaît, m'excite ; c'est moi qui agis.
J'ai aimé ton air surpris, car je ne me suis pas occupé du haut.
Le pantalon de ton survêtement baissé jusqu'aux chevilles,
tes cuisses tendues sous mes mains, je sentais le poids de tes couilles, te caresser doucement au travers de ton slip, te sentir bander, l'autre main glissant par derrière, sentant la douceur de tes fesses.
Je sentais ton regard, je t'ai regardé, j'étais irradiée.
Accroupie devant toi, j'ai baissé ce slip gênant,
tu étais tout tendu, décalotté, j'aime tant lécher ton gland maintenant.
J'ai senti que tu aimais que je tienne ta queue, et j'aime la tenir serrée.
Tu ne disais rien, juste ton sourire envoûtant.
Je l'ai prise dans ma bouche, doucement, plus loin, faisant aller et venir mes lèvres, ma main accompagnant ma bouche pendant que ma main libre se glissait entre tes fesses, malgré toi,
je sentais ta réticence, mais je l'ai vaincue, la pulpe de mon index caressant ton anus.
Tu as joui.
Je t'ai bu.
J'ai joui avec toi.
Sais-tu que j'adore ces dimanche-surprise ?
 
 
 
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