A l'ombre du matin

Kostia Chaix

C'est l'ombre d'un soleil
Qui vient s'y installer.
Elle vient caresser l'oreille,
Et ce dos potelé.

Des yeux qui tombent
Sur des joues amoureuses,
Provocant une ecatombe
Sur mes lèvres poreuses.

Et quand patiemment,
Elle persiste à pénétrer par partie dans les pores de ma peau, ce ne sont plus les battements qui nous guide. Une douce musique massacre les sentiments macabres, qui se serait faufilée dans les frottements de ce corps féminin.

J'attends simplement que mon heure arrive.
Que les pulsions se calment
Car dans la dérive,
Les bateaux perdent leurs rames.

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