A ma cousine.
Djamel Rouai
Tu viens de si loin réveiller,
Mon cœur dans la tombe de l'oubli,
Ta voix audacieuse suspend le temps,
Et secoue le vieux cimetière nourricier,
Farouche la bête féroce à l'œil jamais fermé,
Traîne le chasseur imprudent dans ses pas frais,
Et le mène loin dans un endroit sombre,
Son jardin interdit,
Et là elle le désarme,
Et se découvre une beauté tel que l'impossible,
Puis exécute une danse,
Qu'aucune femelle ne peut imiter:
Glace le cœur,
Fige la perdrix aux abois,
Provoque une tachycardie,
Il y a des feux qui renaissent de leur cendre,
Se réveille ce volcan qu'on croyait déjà mort,
Peut-on calmer l'ouragan,
Quand s'annonce sa fureur?
On a beau fermer la porte,
La douleur pénètre,
Surprend ma paperasse,
Me bouleverse,
Pleure ma chandelle... pleure,
Mes longues nuits en détresse...
Rouai Djamel:25/11/2014